Mais qu'est-ce que j'ai bien pu faire
Le long de tant d'années sans toi?
Lorsque je n'étais pas ton père,
Que je n'appartenais qu'à moi.
Sans heurter tes jouets par terre,
Sans réparer ton a***nal,
Sans les frayeurs qui me sidèrent,
Et sans te servir de cheval!
Plus une seule seconde
De répit, pour bien longtemps,
Depuis que tu es venu au monde,
Jusqu'au jour de mes cent ans!
Tu a pris tellement de place
Dans ma vie, qu'aujourd'hui j'ignore
Ce que j'ai fait de tant d'espace,
Lorsque tu n'étais pas encore.
Jadis je croyais tout comprendre
Et que j'avais déjà tout vu,
Que rien n'allait plus me surprendre,
Jusqu'au jour où tu es venu.
Plus une seule seconde...
La maison a un autre charme
Depuis que tu y chantes et ris,
Qu'elle tremble sous ton vacarme,
Que tu la remplis de tes cris.
Moi, je l'avais, bourrée de livres,
De meubles, tapis et tableaux.
La maison ne s'est mise à vivre
Que depuis qu'il y a ton berceau.
Plus une seule seconde...
J'ai eu des peurs, des inquiétudes,
J'ai eu des chagrins et des joies,
Mais ce n'était rien qu'un prélude
De ce qui m'attend avec toi.
Car avec toi les choses prennent
Les dimensions que tu leur donnes,
Et ce que l'avenir amène
Dépend de toi, petit bonhomme!
Plus une seule seconde...
Le long de tant d'années sans toi?
Lorsque je n'étais pas ton père,
Que je n'appartenais qu'à moi.
Sans heurter tes jouets par terre,
Sans réparer ton a***nal,
Sans les frayeurs qui me sidèrent,
Et sans te servir de cheval!
Plus une seule seconde
De répit, pour bien longtemps,
Depuis que tu es venu au monde,
Jusqu'au jour de mes cent ans!
Tu a pris tellement de place
Dans ma vie, qu'aujourd'hui j'ignore
Ce que j'ai fait de tant d'espace,
Lorsque tu n'étais pas encore.
Jadis je croyais tout comprendre
Et que j'avais déjà tout vu,
Que rien n'allait plus me surprendre,
Jusqu'au jour où tu es venu.
Plus une seule seconde...
La maison a un autre charme
Depuis que tu y chantes et ris,
Qu'elle tremble sous ton vacarme,
Que tu la remplis de tes cris.
Moi, je l'avais, bourrée de livres,
De meubles, tapis et tableaux.
La maison ne s'est mise à vivre
Que depuis qu'il y a ton berceau.
Plus une seule seconde...
J'ai eu des peurs, des inquiétudes,
J'ai eu des chagrins et des joies,
Mais ce n'était rien qu'un prélude
De ce qui m'attend avec toi.
Car avec toi les choses prennent
Les dimensions que tu leur donnes,
Et ce que l'avenir amène
Dépend de toi, petit bonhomme!
Plus une seule seconde...