C'était à la première neige Novembre déchirait son cocon
Et jetait comme un sortilège plein de confettis en flocon
Qui éclaboussaient ce mardi où je promenais mon errance
Parmi ces arbres endormis, par ces délicates violences
C'était aux premières blanches, l'éc**e du Nord en cavale
Mardi ressemblait à Dimanche
Et le ciel un carnaval
Puis je l'ai aperçu de loin
D'abord je l'ai cru sur un perchoir
Puis j'ai vu qu'il n'y avait rien
Entre le sol et ses baskets noires
Il était debout dans le vide
La tête penchée sur l'épaule droite
La figure effacée, livide
Et ses mains (...) et rougeâtres
J'ai reconnu son prédateur
J'ai vu le règne de la potence
Avec ce gibier à l'intérieur, mordu en pleine adolescence
A la branche de quelle souffrance, de quelle brume, de quelle cause perdue
De quel vacarme, de quel silence
S'était-il pendu ?
Je le revois me tirer la langue
A ce p***** de monde et à moi
Cette grimace au bout d'une sangle, je là devine quelque fois
Eclipsé de nouveaux visages
Dépliant doucement son sac
Une cagoule noir une cage
Qui arrachera tous ces masques
Leurs regards sont tellement voilés
Que déjà on ne les croise plus
Leurs regards sont tellement voilés
Que déjà on ne les croise plus
Leurs regards sont tellement voilés
Leurs regards sont tellement voilés
Et jetait comme un sortilège plein de confettis en flocon
Qui éclaboussaient ce mardi où je promenais mon errance
Parmi ces arbres endormis, par ces délicates violences
C'était aux premières blanches, l'éc**e du Nord en cavale
Mardi ressemblait à Dimanche
Et le ciel un carnaval
Puis je l'ai aperçu de loin
D'abord je l'ai cru sur un perchoir
Puis j'ai vu qu'il n'y avait rien
Entre le sol et ses baskets noires
Il était debout dans le vide
La tête penchée sur l'épaule droite
La figure effacée, livide
Et ses mains (...) et rougeâtres
J'ai reconnu son prédateur
J'ai vu le règne de la potence
Avec ce gibier à l'intérieur, mordu en pleine adolescence
A la branche de quelle souffrance, de quelle brume, de quelle cause perdue
De quel vacarme, de quel silence
S'était-il pendu ?
Je le revois me tirer la langue
A ce p***** de monde et à moi
Cette grimace au bout d'une sangle, je là devine quelque fois
Eclipsé de nouveaux visages
Dépliant doucement son sac
Une cagoule noir une cage
Qui arrachera tous ces masques
Leurs regards sont tellement voilés
Que déjà on ne les croise plus
Leurs regards sont tellement voilés
Que déjà on ne les croise plus
Leurs regards sont tellement voilés
Leurs regards sont tellement voilés