Si j'étais une couleur, je serais « rouge » comme le sang,
Je serais dans ta bouche, sur ta langue, entre tes dents.
Je coulerais dès que possible, je coulerais bien trop souvent,
Je jaillirais de tes plaies, puis sèchrais lentement.
Je polluerais ton corps, en voyageant dans tes veines,
Je te ferais hurler à la mort, hémorragie interne.
Si j'étais ton sang, président du FN,
Je te ferai p*****ais gentiment, exsangue ta bedaine.
Si j'étais une couleur, je serais « noir » comme la nuit,
Je serais ton cauchemar, hanterais ton esprit.
Je serais ta peur bleue, je serais dans ton lit,
Tu attendrais le jour comme on attend le Messie.
Je serais ton sommeil, je serais tes yeux bouffis,
Ta panne de courant, je serais ta folie.
Si jamais j'étais la nuit, mon petit Jean-Marie,
Tu dormirais si peu que tu vomirais ta connerie.
Si j'étais une couleur, je serais « jaune » comme le soleil,
Je te ferais rôtir en brillant sans pareil.
Mes rayons t'attaqueraient, tel un essaim d'abeilles,
Je serais ta douleur et tes coups de soleil.
Tu aurais tellement chaud, que tu voudrais mourir,
Tu perdrais des kilos, tu perdrais ton sourire.
Si jamais j'étais le soleil, petite graine d'h*****,
Je te ferais souffrir, tu connaîtrais l'enfer.
(Je serais rouge, je serais jaune, je serais blanc, je serais noir)
Si j'étais une couleur, je serais « blanc » comme ta peau,
Celle que tu crois meilleure, abruti de facho.
Je serais tes rides, je serais tes cheveux blancs,
Je me ferais aride, comme le désert du Soudan.
Je serais ton cancer, je serais ta tumeur,
Tu sais c'est con la vie, tu vis et puis tu meurs.
Si j'étais ta peau, raciste imbécile,
Tu ravalerais illico tes idéaux débiles.
Je ne suis pas une couleur, je suis blanc c'est tout,
Je pourrais être noir, rouge, jaune, je m'en fous.
Les couleurs, pour être belles, doivent vivre en harmonie,
Elles doivent se côtoyer, se mélanger aussi.
Tu veux une France se refermant sur elle-même,
Une France toute blanche, uniforme, extrême.
Mais c'est pas avec une rime, qu'on fait un poème,
C'est pas avec une note qu'on fait un requiem.
Mais c'est pas avec une rime, qu'on fait un poème,
C'est pas avec une note qu'on fait un requiem.
C'est pas avec une rime, qu'on fait un poème,
C'est pas avec une note qu'on fait un requiem.
Je serais dans ta bouche, sur ta langue, entre tes dents.
Je coulerais dès que possible, je coulerais bien trop souvent,
Je jaillirais de tes plaies, puis sèchrais lentement.
Je polluerais ton corps, en voyageant dans tes veines,
Je te ferais hurler à la mort, hémorragie interne.
Si j'étais ton sang, président du FN,
Je te ferai p*****ais gentiment, exsangue ta bedaine.
Si j'étais une couleur, je serais « noir » comme la nuit,
Je serais ton cauchemar, hanterais ton esprit.
Je serais ta peur bleue, je serais dans ton lit,
Tu attendrais le jour comme on attend le Messie.
Je serais ton sommeil, je serais tes yeux bouffis,
Ta panne de courant, je serais ta folie.
Si jamais j'étais la nuit, mon petit Jean-Marie,
Tu dormirais si peu que tu vomirais ta connerie.
Si j'étais une couleur, je serais « jaune » comme le soleil,
Je te ferais rôtir en brillant sans pareil.
Mes rayons t'attaqueraient, tel un essaim d'abeilles,
Je serais ta douleur et tes coups de soleil.
Tu aurais tellement chaud, que tu voudrais mourir,
Tu perdrais des kilos, tu perdrais ton sourire.
Si jamais j'étais le soleil, petite graine d'h*****,
Je te ferais souffrir, tu connaîtrais l'enfer.
(Je serais rouge, je serais jaune, je serais blanc, je serais noir)
Si j'étais une couleur, je serais « blanc » comme ta peau,
Celle que tu crois meilleure, abruti de facho.
Je serais tes rides, je serais tes cheveux blancs,
Je me ferais aride, comme le désert du Soudan.
Je serais ton cancer, je serais ta tumeur,
Tu sais c'est con la vie, tu vis et puis tu meurs.
Si j'étais ta peau, raciste imbécile,
Tu ravalerais illico tes idéaux débiles.
Je ne suis pas une couleur, je suis blanc c'est tout,
Je pourrais être noir, rouge, jaune, je m'en fous.
Les couleurs, pour être belles, doivent vivre en harmonie,
Elles doivent se côtoyer, se mélanger aussi.
Tu veux une France se refermant sur elle-même,
Une France toute blanche, uniforme, extrême.
Mais c'est pas avec une rime, qu'on fait un poème,
C'est pas avec une note qu'on fait un requiem.
Mais c'est pas avec une rime, qu'on fait un poème,
C'est pas avec une note qu'on fait un requiem.
C'est pas avec une rime, qu'on fait un poème,
C'est pas avec une note qu'on fait un requiem.