Quand on fera péter la Terre
Quand s'effondrera notre empire
Quand ce sera la der des ders
Que tous on tombera en martyrs
J'espère qu'il ne va pas rester
Un couple sauvé du naufrage
Qui aurait goût de repeupler
Le monde à notre affreuse image
Quand ce sera la fin du monde
Qu'on se sera tous anéantis
J'espère être auprès de ma blonde
Et là, dans son giron blotti
Je pleurerai comme un enfant
Mon égoïsme, ma lâcheté
Tout le monde en fera autant
On voudra tous se racheter
Mais ce sera trop tard pour l'amour
Et trop tard pour tout regretter
Comme d'hab', nous serons à la bourre
Comme d'hab', nous aurons tout raté
Quand elle nous giclera, la Terre
Quand enfin elle va nous vomir
Qu'on l'aura privée d'eau et d'air
Elle fera semblant de mourir
Patiente, elle restera stérile
Juste le temps de s'a**urer
Qu'aucun de ces humains débiles
N'ait réussi à s'accrocher
Et puis il y aura des rayons
De soleil perçant le brouillard
Et dans lesquels danseront
Des pollens portés au hasard
Par des vents vigoureux et sains
Vers des terres vierges et sauvages
Qui auront oublié notre vain
Notre bref et violent passage
Quand s'effondrera notre empire
Quand ce sera la der des ders
Que tous on tombera en martyrs
J'espère qu'il ne va pas rester
Un couple sauvé du naufrage
Qui aurait goût de repeupler
Le monde à notre affreuse image
Quand ce sera la fin du monde
Qu'on se sera tous anéantis
J'espère être auprès de ma blonde
Et là, dans son giron blotti
Je pleurerai comme un enfant
Mon égoïsme, ma lâcheté
Tout le monde en fera autant
On voudra tous se racheter
Mais ce sera trop tard pour l'amour
Et trop tard pour tout regretter
Comme d'hab', nous serons à la bourre
Comme d'hab', nous aurons tout raté
Quand elle nous giclera, la Terre
Quand enfin elle va nous vomir
Qu'on l'aura privée d'eau et d'air
Elle fera semblant de mourir
Patiente, elle restera stérile
Juste le temps de s'a**urer
Qu'aucun de ces humains débiles
N'ait réussi à s'accrocher
Et puis il y aura des rayons
De soleil perçant le brouillard
Et dans lesquels danseront
Des pollens portés au hasard
Par des vents vigoureux et sains
Vers des terres vierges et sauvages
Qui auront oublié notre vain
Notre bref et violent passage