Sous le pied de l'Homme gît
La pureté de l'enfance,
Ce regard d'innocence
Où brille la magie.
Le merveilleux est mort.
Son cadavre en lambeaux
Pourrit dans l'esprit " fort "
De l'adulte-tombeau.
J'ai le dégoût du cerf
Qu'est devenu le faon ,
Et celui de ce sang
Ruisselant sur le fer
Qui déchira le bois
Et la chair de l'enfant,
Tout en les unissant
En un symbole de foi.
LesFantasmes étranglés
Et voués à disparaître ;
Le désir aveuglé
Dont on n'est point le maître
Se meurt dans la tristesse
D'un désarroi blasé.
Le rêve alcoolisé,
Lui seul, tient ses promesses...
Ô Morphée, mon amour,
Je t'en supplie prends-moi.
Enchaîne-moi, retiens-moi
De tes liens de velours.
A jamais, mon amant,
Je veux que tu m'enlaces.
Délivre-moi, de grâce,
Par ton emprisonnement
La pureté de l'enfance,
Ce regard d'innocence
Où brille la magie.
Le merveilleux est mort.
Son cadavre en lambeaux
Pourrit dans l'esprit " fort "
De l'adulte-tombeau.
J'ai le dégoût du cerf
Qu'est devenu le faon ,
Et celui de ce sang
Ruisselant sur le fer
Qui déchira le bois
Et la chair de l'enfant,
Tout en les unissant
En un symbole de foi.
LesFantasmes étranglés
Et voués à disparaître ;
Le désir aveuglé
Dont on n'est point le maître
Se meurt dans la tristesse
D'un désarroi blasé.
Le rêve alcoolisé,
Lui seul, tient ses promesses...
Ô Morphée, mon amour,
Je t'en supplie prends-moi.
Enchaîne-moi, retiens-moi
De tes liens de velours.
A jamais, mon amant,
Je veux que tu m'enlaces.
Délivre-moi, de grâce,
Par ton emprisonnement