Mon fils, un jour, tu iras
Sur cette terre là-bas
Dans cette ville
Que ta famille
A dû quitter
Mais n'a jamais oubliée
Tu retrouveras la maison
L'école où, petit garçon,
J'appris à lire
Et à écrire
A dessiner
Un pays sur mes cahiers
Le long de la promenade
L'air est si doux, le ciel si beau
On boit du thé à la menthe
Et certains jouent aux dominos
Mon fils, un jour, tu iras
Sur cette terre là-bas
Dans les collines
Montent les vignes
Les oliviers
Les troupeaux et les bergers
L'herbe et les fleurs ont poussé
Où tant d'hommes sont tombés
Mais qui s'exile
Quitte sa ville
Toute sa vie
Connaît le mal du pays
Quand tu porteras mes lettres
Demain à ceux que j'ai connus
Tu verras de leur fenêtre
C'est ma jeunesse dans chaque rue
Mon fils, un jour, tu iras
Sur cette terre là-bas
Dire aux frères et aux amis
Combien j'y pense à Paris
Sur cette terre là-bas
Dans cette ville
Que ta famille
A dû quitter
Mais n'a jamais oubliée
Tu retrouveras la maison
L'école où, petit garçon,
J'appris à lire
Et à écrire
A dessiner
Un pays sur mes cahiers
Le long de la promenade
L'air est si doux, le ciel si beau
On boit du thé à la menthe
Et certains jouent aux dominos
Mon fils, un jour, tu iras
Sur cette terre là-bas
Dans les collines
Montent les vignes
Les oliviers
Les troupeaux et les bergers
L'herbe et les fleurs ont poussé
Où tant d'hommes sont tombés
Mais qui s'exile
Quitte sa ville
Toute sa vie
Connaît le mal du pays
Quand tu porteras mes lettres
Demain à ceux que j'ai connus
Tu verras de leur fenêtre
C'est ma jeunesse dans chaque rue
Mon fils, un jour, tu iras
Sur cette terre là-bas
Dire aux frères et aux amis
Combien j'y pense à Paris