VOTRE COCHON SE COUCHE
Les pancartes vertes de l'autoroute
Comptent à rebours ma vie perdue
À scorer coûte que coûte
Dedans mon propre but
Sur mon dash des vieilles cassettes
Toutes molles à force de les écouter
Une danseuse hawàienne mal faite
Pis une petite couette de cheveux de bébé
je croise plein de minivan-cercueils
Remplis d'humains qui en arrachent
À obéir au doigt dans l'ceil
Dans un beau complet veston-cravache
Hey! Tout au bout du tunnel
Y'a un gros M jaune qui brille
Allez donc tout manger
De la marde de clown en famille
je me lève avant l'hymne national
je sors du motel la gueule hirsute
Rien dans les poches, je pars comme une balle
Avec mon Bonheur Intérieur Brut
Le smile au vent, le feu au c**
je fonce sans regarder derrière
Le soir, je me criss d'où je suis rendu
Mais j'oublie jamais ma prière...
Bon Yeu, dîtes au Yâble
Qu'il me mette plus les pieds dans' bouche
Bon Yeu, stockez le câble
Votre cochon se couche
Seize ans, cent ans, grosse ou taille fine
Fiancée, veuve ou orpheline
J'ai fait mille fois le tour de la piste
je sais toujours pas comment qu'on résiste
À la pulpe rose d'une lèvre riante
Ni au duvet blond d'une cuisse impatiente
Ben oui, mon corps butine
Ben oui, mon esprit bottine
J'ai déjà eu le kick pour une bonne sceur
J'ai une grosse-grosse-grosse capote sur le coeur
Pourquoi l'amour s'en va?
Moi, je donne ma langue au chat
Pourquoi l'amour éclate?
Moi, je donne ma langue aux chattes
Bon Yeu, dîtes au Yâbïe
Qu'il me mette plus les pieds dans' bouche
Bon Yeu, stockez le câble
Votre cochon se couche
Mon père, je suis pu capable
II est ben que trop dur de la feuille d'érable
Mon frère parle tout le temps de lui
II va finir par se fouler le nombril
Ma sceur de temps en temps
joue du canif sur mon aorte
«Si t'avais pas sacré ton camp
Maman serait peut-être pas morte»
La liberté, ça les écoeure
Ça fait qu'ils me rangent dans leurs petites cases
«On le sait ben, pour toi, le bonheur
C'est une tignasse blonde pis une tank de gaz»
Moi, je revire de bord
Pis je leur souhaite joyeuses Fêtes
Vous viendrez faire un tour dehors
Mès qu'y fassent des portes larges comme vos têtes
Bon Yeu, dîtes au Yâble
Qu'il me mette plus !es pieds dans' bouche
Bon Yeu, stockez le câble
Votre cochon se couche
Les objets dans le miroir
Sont plus près qu'ils ne paraissent
Où c'est faut j'aille pour pu voir
Les flashbacks qui me collent aux fesses
Sur Idosh, la danseuse a peur
Qu'un beau jour, je perde les pédales
Mes cassettes, c'est des répondeurs
Pour quand j'ai le goût que quelqu'un me parle
Reste la couette de cheveux du petit gars
Vu rien qu'une fois dans un berceau
Quelque part au fond de l'Arizona
je suis parti en peur, les yeux dans l'eau
«Attention à nos enfants
Ça pourrait être le vôtre»
Quand je lis ça, je me dis tout le temps
Qu'à part lui, j'en ai peut-être d'autres .
Ça va être beau à mes funérailles
Grand défilé de crocodiles
Me semble les voir tout là qui braillent
En trois versements faciles
La pancarte verte dit « Fin de la route»
Mais tant qu'à moi, on s'en sacre
je m'en vas foncer coûte que coûte
je veux voir ce qui a de l'autre bord du c**-de-sac
Bon Yeu, dîtes au Yâble
Qu'il me mette plus les pieds dans' bouche, Bon Yeu, stockez le câble
Votre cochon se couche
Les pancartes vertes de l'autoroute
Comptent à rebours ma vie perdue
À scorer coûte que coûte
Dedans mon propre but
Sur mon dash des vieilles cassettes
Toutes molles à force de les écouter
Une danseuse hawàienne mal faite
Pis une petite couette de cheveux de bébé
je croise plein de minivan-cercueils
Remplis d'humains qui en arrachent
À obéir au doigt dans l'ceil
Dans un beau complet veston-cravache
Hey! Tout au bout du tunnel
Y'a un gros M jaune qui brille
Allez donc tout manger
De la marde de clown en famille
je me lève avant l'hymne national
je sors du motel la gueule hirsute
Rien dans les poches, je pars comme une balle
Avec mon Bonheur Intérieur Brut
Le smile au vent, le feu au c**
je fonce sans regarder derrière
Le soir, je me criss d'où je suis rendu
Mais j'oublie jamais ma prière...
Bon Yeu, dîtes au Yâble
Qu'il me mette plus les pieds dans' bouche
Bon Yeu, stockez le câble
Votre cochon se couche
Seize ans, cent ans, grosse ou taille fine
Fiancée, veuve ou orpheline
J'ai fait mille fois le tour de la piste
je sais toujours pas comment qu'on résiste
À la pulpe rose d'une lèvre riante
Ni au duvet blond d'une cuisse impatiente
Ben oui, mon corps butine
Ben oui, mon esprit bottine
J'ai déjà eu le kick pour une bonne sceur
J'ai une grosse-grosse-grosse capote sur le coeur
Pourquoi l'amour s'en va?
Moi, je donne ma langue au chat
Pourquoi l'amour éclate?
Moi, je donne ma langue aux chattes
Bon Yeu, dîtes au Yâbïe
Qu'il me mette plus les pieds dans' bouche
Bon Yeu, stockez le câble
Votre cochon se couche
Mon père, je suis pu capable
II est ben que trop dur de la feuille d'érable
Mon frère parle tout le temps de lui
II va finir par se fouler le nombril
Ma sceur de temps en temps
joue du canif sur mon aorte
«Si t'avais pas sacré ton camp
Maman serait peut-être pas morte»
La liberté, ça les écoeure
Ça fait qu'ils me rangent dans leurs petites cases
«On le sait ben, pour toi, le bonheur
C'est une tignasse blonde pis une tank de gaz»
Moi, je revire de bord
Pis je leur souhaite joyeuses Fêtes
Vous viendrez faire un tour dehors
Mès qu'y fassent des portes larges comme vos têtes
Bon Yeu, dîtes au Yâble
Qu'il me mette plus !es pieds dans' bouche
Bon Yeu, stockez le câble
Votre cochon se couche
Les objets dans le miroir
Sont plus près qu'ils ne paraissent
Où c'est faut j'aille pour pu voir
Les flashbacks qui me collent aux fesses
Sur Idosh, la danseuse a peur
Qu'un beau jour, je perde les pédales
Mes cassettes, c'est des répondeurs
Pour quand j'ai le goût que quelqu'un me parle
Reste la couette de cheveux du petit gars
Vu rien qu'une fois dans un berceau
Quelque part au fond de l'Arizona
je suis parti en peur, les yeux dans l'eau
«Attention à nos enfants
Ça pourrait être le vôtre»
Quand je lis ça, je me dis tout le temps
Qu'à part lui, j'en ai peut-être d'autres .
Ça va être beau à mes funérailles
Grand défilé de crocodiles
Me semble les voir tout là qui braillent
En trois versements faciles
La pancarte verte dit « Fin de la route»
Mais tant qu'à moi, on s'en sacre
je m'en vas foncer coûte que coûte
je veux voir ce qui a de l'autre bord du c**-de-sac
Bon Yeu, dîtes au Yâble
Qu'il me mette plus les pieds dans' bouche, Bon Yeu, stockez le câble
Votre cochon se couche