LE TAMBOUR DE LA DERNIERE CHANCE
Pardon Monsieur, j'ai été longue à vous ouvrir
Faut que je trimballe ce corps-là! C'est le mien, pour tout vous dire
Non, je m'appelle pas comme ça! Vous devez vous tromper
Mais j'habite chez mon c***n,voulez-vous lui parler?
Des fleurs! Quelles fleurs? Non, je n'ai rien reçu
Quel jour? Quelle heure? Je ne m'en rappelle plus
La mémoire, c'est comme ça. )e demanderai au facteur
II aura cru sans doute que c'était une erreur
je me souviens pas de toi, tu dis qu'on s'est connu
Tu parles comme ces galants qui ne me regardent plus
Mais qui radotent toujours les mêmes trois mots gentils
II n'y a plus que les miroirs qui sont francs ici
Regarde-moi
Regarde-moi
Tu vois pas mon front qui étend son désert?
Tu vois pas mes mains toutes chargées d'hivers?
La peau sous mes bras qui semble un vieux costume
Mes yeux tout en plis, ma tête toute enclume?
Toutes ces fissures, toutes ces tranchées
Tous ces fracas de corps étrangers
Faut battre en retraite et ravaler son coeur
Quand les seins qui le protègent tombent au champ d'honneur
Regarde-moi
Regarde-moi
Oui, autrefois
Ils m'ont supplié
Le corps ébloui
Les yeux bandés
La mémoire c'est comme ça
je les revois d'ici
Tous bien plus beaux que toi
Et bien plus grands aussi
Aujourd'hui, je les croise
Quand mon c***n me promène
C'est écrit dans leurs yeux
«Tiens! une bad luck humaine »
Remballe tes grands mots!
Tu vois bien, je suis pas dupe
II y a plus rien que le vent
Qui veut soulever ma jupe
Regarde-moi
Regarde-moi
Ils m'ont appelée
« Ma douce, ma mignonne
Ma vie, ma divine,
Ma flamme rousse, ma p't**e conne
My love, ma louve, ma louvoyante
Ma chérie, ma c***nne, ma déchirante
Ma femme, ma fêlure, ma déferlante»
Puis ils m'ont appelée
« Ma bonne vieille amie
Ma baise du moment
Ma sugar mommy
Mon aile plombée, mon plan B
Mon vieux stock
Mon petit joujou, mon passe-temps
Ma vieille s***»
Ma petite chose
Caline et colleuse
Ma petite chose
Un peu flasque, mais quelle suceuse
Ma petite chose
Qui attend que je l'appelle
Ma petite chose
Qui pense que je pense à elle »
Alors, viens pas jouer
Du tambour de la dernière chance
À la grande rose fanée
Aux épines droites comme des lances
je ris des coeurs a**oiffés
Qui se noient dans la jouvence
Tu m'invites à retomber
Mais je veux plus moi, j'avance
Les papillons dans mon ventre sont redevenus des chenilles
J'ai ressorti mes grimaces et mes coups de pieds de petite fille
Oui, j'ai bien reçu tes fleurs et mon c***n s'est régalé
Va fouiller dans sa merde si tu veux tant les retrouver
Relève-toi
Relève-toi
Suffit! Va-t-en! J'ai eu plus que ma dose
je sais pas, peut-être! Tu me dis vaguement quelque chose
Et je t'en supplie ne m'appelle plus comme ça
«Ta Louve » est morte il y a mille ans déjà
Eh bien... Mon Loup... t'as pas changé d'un soupir
Mon petit doigt savait bien qu'il fallait pas ouvrir
Pourquoi, mon amour, pourquoi t'es pas parti à mes trousses
Quand j'avais des seins saillants et des OUI plein la bouche?
Je t'ai appelé pendant combien de nuits
À frémir sans aimer, à hurler sans bruit
J'ai dansé toute ma vie sur un disque qui saute
je t'ai appelé en mourant d'un corps à l'autre
Attends, attends, ne pars pas comme ça
Le vent s'époumone, tu vas prendre froid
Veux-tu un grand manteau? Veux-tu une place ici?
Ou que je vienne avec toi faire un grand tour sous la pluie?
Pardon Monsieur, j'ai été longue à vous ouvrir
Faut que je trimballe ce corps-là! C'est le mien, pour tout vous dire
Non, je m'appelle pas comme ça! Vous devez vous tromper
Mais j'habite chez mon c***n,voulez-vous lui parler?
Des fleurs! Quelles fleurs? Non, je n'ai rien reçu
Quel jour? Quelle heure? Je ne m'en rappelle plus
La mémoire, c'est comme ça. )e demanderai au facteur
II aura cru sans doute que c'était une erreur
je me souviens pas de toi, tu dis qu'on s'est connu
Tu parles comme ces galants qui ne me regardent plus
Mais qui radotent toujours les mêmes trois mots gentils
II n'y a plus que les miroirs qui sont francs ici
Regarde-moi
Regarde-moi
Tu vois pas mon front qui étend son désert?
Tu vois pas mes mains toutes chargées d'hivers?
La peau sous mes bras qui semble un vieux costume
Mes yeux tout en plis, ma tête toute enclume?
Toutes ces fissures, toutes ces tranchées
Tous ces fracas de corps étrangers
Faut battre en retraite et ravaler son coeur
Quand les seins qui le protègent tombent au champ d'honneur
Regarde-moi
Regarde-moi
Oui, autrefois
Ils m'ont supplié
Le corps ébloui
Les yeux bandés
La mémoire c'est comme ça
je les revois d'ici
Tous bien plus beaux que toi
Et bien plus grands aussi
Aujourd'hui, je les croise
Quand mon c***n me promène
C'est écrit dans leurs yeux
«Tiens! une bad luck humaine »
Remballe tes grands mots!
Tu vois bien, je suis pas dupe
II y a plus rien que le vent
Qui veut soulever ma jupe
Regarde-moi
Regarde-moi
Ils m'ont appelée
« Ma douce, ma mignonne
Ma vie, ma divine,
Ma flamme rousse, ma p't**e conne
My love, ma louve, ma louvoyante
Ma chérie, ma c***nne, ma déchirante
Ma femme, ma fêlure, ma déferlante»
Puis ils m'ont appelée
« Ma bonne vieille amie
Ma baise du moment
Ma sugar mommy
Mon aile plombée, mon plan B
Mon vieux stock
Mon petit joujou, mon passe-temps
Ma vieille s***»
Ma petite chose
Caline et colleuse
Ma petite chose
Un peu flasque, mais quelle suceuse
Ma petite chose
Qui attend que je l'appelle
Ma petite chose
Qui pense que je pense à elle »
Alors, viens pas jouer
Du tambour de la dernière chance
À la grande rose fanée
Aux épines droites comme des lances
je ris des coeurs a**oiffés
Qui se noient dans la jouvence
Tu m'invites à retomber
Mais je veux plus moi, j'avance
Les papillons dans mon ventre sont redevenus des chenilles
J'ai ressorti mes grimaces et mes coups de pieds de petite fille
Oui, j'ai bien reçu tes fleurs et mon c***n s'est régalé
Va fouiller dans sa merde si tu veux tant les retrouver
Relève-toi
Relève-toi
Suffit! Va-t-en! J'ai eu plus que ma dose
je sais pas, peut-être! Tu me dis vaguement quelque chose
Et je t'en supplie ne m'appelle plus comme ça
«Ta Louve » est morte il y a mille ans déjà
Eh bien... Mon Loup... t'as pas changé d'un soupir
Mon petit doigt savait bien qu'il fallait pas ouvrir
Pourquoi, mon amour, pourquoi t'es pas parti à mes trousses
Quand j'avais des seins saillants et des OUI plein la bouche?
Je t'ai appelé pendant combien de nuits
À frémir sans aimer, à hurler sans bruit
J'ai dansé toute ma vie sur un disque qui saute
je t'ai appelé en mourant d'un corps à l'autre
Attends, attends, ne pars pas comme ça
Le vent s'époumone, tu vas prendre froid
Veux-tu un grand manteau? Veux-tu une place ici?
Ou que je vienne avec toi faire un grand tour sous la pluie?