LES NOUVEAUX PARTISANS
Écoutez les nos voix
Qui montent des usines,
Nos voix de prolétaires
Qui disent y en a marre.
Marre de se lever
Tous les jours à cinq heures
Pour prendre un car, un train
Parqués comme du bétail.
Marre de la machine,
Qui nous saoule la tête.
Marre des cheffaillons,
Du chrono qui nous crève.
Marre de la vie d'esclave,
De la vie de misère.
Écoutez les nos voix,
Elles annoncent la guerre !
Nous sommes les nouveaux partisans,
Francs-tireurs de la guerre de classe !
Le camp du peuple est notre camp,
Nous sommes les nouveaux partisans !
Regardez l'exploité
Quand il rentre le soir
Et regardez les femmes
Qui triment toute leur vie
Vous qui bavez sur nous
Qui dites qu'on s'embourgeoise.
Descendez dans la mine
A six-cent mètres de fond,
C'est pas sur vos tapis
Qu'on meurt de silicose.
Vous comptez vos profits,
On compte nos mutilés.
Regardez-nous vieillir
Au rythme des cadences,
Patrons regardez-nous,
C'est la guerre qui commence !
Écoutez les nos voix
Qui montent des usines,
Nos voix de prolétaires
Qui disent y en a marre.
Marre de se lever
Tous les jours à cinq heures
Pour prendre un car, un train
Parqués comme du bétail.
Marre de la machine,
Qui nous saoule la tête.
Marre des cheffaillons,
Du chrono qui nous crève.
Marre de la vie d'esclave,
De la vie de misère.
Écoutez les nos voix,
Elles annoncent la guerre !
Nous sommes les nouveaux partisans,
Francs-tireurs de la guerre de classe !
Le camp du peuple est notre camp,
Nous sommes les nouveaux partisans !
Regardez l'exploité
Quand il rentre le soir
Et regardez les femmes
Qui triment toute leur vie
Vous qui bavez sur nous
Qui dites qu'on s'embourgeoise.
Descendez dans la mine
A six-cent mètres de fond,
C'est pas sur vos tapis
Qu'on meurt de silicose.
Vous comptez vos profits,
On compte nos mutilés.
Regardez-nous vieillir
Au rythme des cadences,
Patrons regardez-nous,
C'est la guerre qui commence !