Ma rue est bourrée de vices,
À chacun ses délices, à chacun sa 8.6.
Dans ma rue, les lascars se serrent la main,
Ce n'est pas comme dans le s*****z, où les mecs se font la bise.
Dans ma rue, les chinois s'entraident et se tiennent par la main,
Les youpins s'éclatent et font des magasins,
Et tous les lascars fument sur les mêmes joints.
Dans ma rue, c'est une pub pour Benetton,
Et tout le monde écoute les mêmes sons à fond,
Mangeurs de casher ou de saucisson.
Dans ma rue, je suis posé, je marche tranquille dans la ville,
J'esquive les civils et reste patron du style.
À chacun sa banlieue, la mienne, je l'aime,
Et elle s'appelle le 18ème.
Dans ma rue, pour communiquer il faut être trilingue,
Et faire attention quand on marche sur des seringues,
Se méfier des dingues, qui sortent leurs flingues.
Dans ma rue, les péripapéticiennes craquent pour du crack,
Les pompiers les réveillent en leur mettant des claques.
Personne ne veut tenter le bouche à bouche,
Les clodos s'échappent, pour ne pas prendre de douche.
Dans ma rue, le vendeur de grecs veut nous empoisonner,
Sa viande est bizarre, son huile est périmée.
Comme moi l'épicier fait ses courses à ED,
Il me revend les mêmes produits que j'achète l'après-midi,
Quatre ou cinq fois plus cher, la nuit.
Dans ma rue, ça vole, ça viole,
Mais qu'est ce que tu veux, à chacun sa banlieue,
La mienne je l'aime et elle s'appelle...
Porte de la Chapelle, ou terminus,
Tout le monde descend reste ou prend son bus.
Bienvenue dans ma rue ou la crasse colle à tes pieds
Sur le trottoir comme de la glue.
Bienvenue dans ma rue, ou les pigeons meurent dans le caniveau,
À force de manger du dégueulis de toxico.
Dans ma rue, autant de flics que de mecs cocus.
Le coiffeur raconte des blagues au dealer,
Les policiers donnent des planques aux voleurs,
Le facteur aide le maquereau à relever les compteurs.
J'ai été élu président de ma rue,
J'ai placé mes ministres, tout le monde est corrompu.
À chacun sa banlieue, la mienne je l'aime,
Et elle s'appelle le 18ème.
À chacun ses délices, à chacun sa 8.6.
Dans ma rue, les lascars se serrent la main,
Ce n'est pas comme dans le s*****z, où les mecs se font la bise.
Dans ma rue, les chinois s'entraident et se tiennent par la main,
Les youpins s'éclatent et font des magasins,
Et tous les lascars fument sur les mêmes joints.
Dans ma rue, c'est une pub pour Benetton,
Et tout le monde écoute les mêmes sons à fond,
Mangeurs de casher ou de saucisson.
Dans ma rue, je suis posé, je marche tranquille dans la ville,
J'esquive les civils et reste patron du style.
À chacun sa banlieue, la mienne, je l'aime,
Et elle s'appelle le 18ème.
Dans ma rue, pour communiquer il faut être trilingue,
Et faire attention quand on marche sur des seringues,
Se méfier des dingues, qui sortent leurs flingues.
Dans ma rue, les péripapéticiennes craquent pour du crack,
Les pompiers les réveillent en leur mettant des claques.
Personne ne veut tenter le bouche à bouche,
Les clodos s'échappent, pour ne pas prendre de douche.
Dans ma rue, le vendeur de grecs veut nous empoisonner,
Sa viande est bizarre, son huile est périmée.
Comme moi l'épicier fait ses courses à ED,
Il me revend les mêmes produits que j'achète l'après-midi,
Quatre ou cinq fois plus cher, la nuit.
Dans ma rue, ça vole, ça viole,
Mais qu'est ce que tu veux, à chacun sa banlieue,
La mienne je l'aime et elle s'appelle...
Porte de la Chapelle, ou terminus,
Tout le monde descend reste ou prend son bus.
Bienvenue dans ma rue ou la crasse colle à tes pieds
Sur le trottoir comme de la glue.
Bienvenue dans ma rue, ou les pigeons meurent dans le caniveau,
À force de manger du dégueulis de toxico.
Dans ma rue, autant de flics que de mecs cocus.
Le coiffeur raconte des blagues au dealer,
Les policiers donnent des planques aux voleurs,
Le facteur aide le maquereau à relever les compteurs.
J'ai été élu président de ma rue,
J'ai placé mes ministres, tout le monde est corrompu.
À chacun sa banlieue, la mienne je l'aime,
Et elle s'appelle le 18ème.