Vous traversez en ce moment
Une zone de turbulences
Venez me voir hebdomadairement
Sur rendez-vous, de préférence
Étendez-vous, détendez-vous
Dites-moi ce qui vous tracasse
Défoulez-vous, délivrez-vous
De toutes ces choses qui vous angoissent
L'autre jour, à mon bureau
J'ai failli prendre un couteau
Le planter dans le dos
D'une sténo-dactylo
Qui ne m'avait pourtant rien fait
Excepté qu'elle passait
Ses journées à rêver
Au lieu de travailler
J'ai toujours été une femme impulsive
Mais pas au point d'être agressive
Agressive, et lascive par-dessus le marché
Vous traversez en ce moment
Une zone de turbulences
Venez me voir un peu plus souvent
Appelez-moi la nuit en cas d'urgence
Délassez-vous, déchaussez-vous
Dites-moi d'où vient le stress
Éloignez-vous, détournez-vous
De tous ces gens qui vous agressent
Hier encore, au supermarché
En plein milieu d'une allée
Pendant que j'hésitais
Entre deux marques de spaghetti
J'ai eu soudain comme une envie
Une envie insensée
De sauter sur le caissier
Et de le déshabiller
J'ai toujours aimé les grands blonds frisés
Mais pas au point d'être obsédée
Arrêtez, arrêter vous allez vous exciter
Vous traversez en ce moment
Une zone de turbulences
Il n'y a pas de médicament
C'est cinquante dollars la séance
Étendez-vous, détendez-vous
Dites-moi ce qui vous détraque
Débattez-vous, défendez-vous
Contre ces monstres qui vous attaquent
Certains soirs, quand je fais ma vaisselle
Il me pousse des ailes
Je passe à travers la fenêtre
Je m'envole dans les nuages
Et j'atterris sur une plage
Où je croise des êtres
Qui ne sont ni des hommes ni des femmes
Et n'en font pas un drame
J'ai toujours été un peu mélangée
Mais pas au point d'être dérangée
Dérangée mais voyons, vous exagérez
Vous traversez en ce moment
Une zone de turbulences.
Une zone de turbulences
Venez me voir hebdomadairement
Sur rendez-vous, de préférence
Étendez-vous, détendez-vous
Dites-moi ce qui vous tracasse
Défoulez-vous, délivrez-vous
De toutes ces choses qui vous angoissent
L'autre jour, à mon bureau
J'ai failli prendre un couteau
Le planter dans le dos
D'une sténo-dactylo
Qui ne m'avait pourtant rien fait
Excepté qu'elle passait
Ses journées à rêver
Au lieu de travailler
J'ai toujours été une femme impulsive
Mais pas au point d'être agressive
Agressive, et lascive par-dessus le marché
Vous traversez en ce moment
Une zone de turbulences
Venez me voir un peu plus souvent
Appelez-moi la nuit en cas d'urgence
Délassez-vous, déchaussez-vous
Dites-moi d'où vient le stress
Éloignez-vous, détournez-vous
De tous ces gens qui vous agressent
Hier encore, au supermarché
En plein milieu d'une allée
Pendant que j'hésitais
Entre deux marques de spaghetti
J'ai eu soudain comme une envie
Une envie insensée
De sauter sur le caissier
Et de le déshabiller
J'ai toujours aimé les grands blonds frisés
Mais pas au point d'être obsédée
Arrêtez, arrêter vous allez vous exciter
Vous traversez en ce moment
Une zone de turbulences
Il n'y a pas de médicament
C'est cinquante dollars la séance
Étendez-vous, détendez-vous
Dites-moi ce qui vous détraque
Débattez-vous, défendez-vous
Contre ces monstres qui vous attaquent
Certains soirs, quand je fais ma vaisselle
Il me pousse des ailes
Je passe à travers la fenêtre
Je m'envole dans les nuages
Et j'atterris sur une plage
Où je croise des êtres
Qui ne sont ni des hommes ni des femmes
Et n'en font pas un drame
J'ai toujours été un peu mélangée
Mais pas au point d'être dérangée
Dérangée mais voyons, vous exagérez
Vous traversez en ce moment
Une zone de turbulences.