Quand tu t'en vas, que tu me laisses
Pour aller vers d'autres amants,
Que tu ne tiens plus tes promesses
Et joue avec mes sentiments,
Alors en moi, je deviens bête
Et j'ai de mauvaises pensées.
Je songe au temps de ta défaite,
Lorsque le temps t'aura vidée.
Quand t'auras perdu ta jeunesse,
Tu ne seras qu'une fleur fânée.
Je veux que tes amants te laissent
Et que tu te mettes à douter.
Je veux qu'un jour tu connaisses
La peur de ne plus être aimée,
Qu'un jour, ta beauté disparaisse,
S'essouflant avec les années.
Quand tu n'auras plus cette grâce
Qu'ont les jeunes filles de quinze ans,
Ce jour-là, tu perdras la face
A la face de tes soupirants.
Tu auras beau faire des manières
Mais tout ça ne changera rien.
Celle qui vit sur sa chair
Ne peut faire un très long chemin.
Quand t'auras perdu ta jeunesse,
Tu te lèveras tôt le matin
Pour dissimuler les faiblesses
De ce visage que tu peins.
Alors moi, j'aurai un sourire
Et je me souviendrai du temps
Où tu avais un avenir
Dans la splendeur de tes vingt ans.
Mais je m'égare et je délire
Car tu es si belle à présent.
J'aurai moi aussi à souffrir
De ce temps voleur de printemps,
Mais, que veux-tu, c'est ma vengeance
De penser que ce jour viendra
Où tu connaîtras la souffrance
Que je connais à cause de toi.
Pour aller vers d'autres amants,
Que tu ne tiens plus tes promesses
Et joue avec mes sentiments,
Alors en moi, je deviens bête
Et j'ai de mauvaises pensées.
Je songe au temps de ta défaite,
Lorsque le temps t'aura vidée.
Quand t'auras perdu ta jeunesse,
Tu ne seras qu'une fleur fânée.
Je veux que tes amants te laissent
Et que tu te mettes à douter.
Je veux qu'un jour tu connaisses
La peur de ne plus être aimée,
Qu'un jour, ta beauté disparaisse,
S'essouflant avec les années.
Quand tu n'auras plus cette grâce
Qu'ont les jeunes filles de quinze ans,
Ce jour-là, tu perdras la face
A la face de tes soupirants.
Tu auras beau faire des manières
Mais tout ça ne changera rien.
Celle qui vit sur sa chair
Ne peut faire un très long chemin.
Quand t'auras perdu ta jeunesse,
Tu te lèveras tôt le matin
Pour dissimuler les faiblesses
De ce visage que tu peins.
Alors moi, j'aurai un sourire
Et je me souviendrai du temps
Où tu avais un avenir
Dans la splendeur de tes vingt ans.
Mais je m'égare et je délire
Car tu es si belle à présent.
J'aurai moi aussi à souffrir
De ce temps voleur de printemps,
Mais, que veux-tu, c'est ma vengeance
De penser que ce jour viendra
Où tu connaîtras la souffrance
Que je connais à cause de toi.