J'habite à Saint-Germain-des-près
et tous les jours je m'y promène
rue Jacob au vieux colombier
je dis bonjour à tous gens que j'aime
J'aime me balader le long des quais
remonter à Saint-Germain-des-près
retrouver mes copains, tous mes poètes
J'habite Saint-Germain-des-près
j'ai 18 ans et je trouve la vie belle
Dans une chambre très serrée
je fais des rêves qui me donne des ailes
J'aime rencontrer au détour d'une rue,
le regard d'une belle inconnue,
elle me plait, je lui plait, il faut qu'on parle
Tous les soirs dans un cabaret
le jazz est devenu mon exutoire
le public semble intéressé
si c'était le debut de mon histoire
Je ne l'ai pas encore dis à maman
je veux vivre de mes sentiments
je veux jouer et chanter, la vie d'artiste
Mon premier amour
c'est ici que tu as pris ma main
qu'ensemble on a fait notre chemin
mais mon dieu, comme le temps passe...
Un jour des gens sont arrivés
ils étaient riches et jaloux de nos rêves
de nos chambres ils nous ont chassé
pour y mettre leur petit millionnaires
Qui étouffaient au fond de leur ennui
et pensaient qu'en habitant ici
il pourraient s'acheter une existence
Peu à peu ils ont remplacé
nos livres qui étaient plein de nos rêves
par du tissu bien ficelés,
des habits qui sont des caches misères
Vous mes poètes, mes peintres, mes fous
où êtes vous j'ai besoin de vous
mais tans pis c'est la vie, il faut que je m'y fasse
Les démagos ont tout brûlé
la flore est devenue un cimetière
où contre le prix d'un café
un court instant on peut se croire poète
Pourtant c'était là que tout à commencé
que le monde c'est remis à penser
mais tans pis c'est fini, comme le temps passe
J'habitais Saint-Germain-des-près
aujourd'hui j'y habite avec ma tête
pour moi ce n'est plus qu'une idée
que Paris sera toujours une fête
et tous les jours je m'y promène
rue Jacob au vieux colombier
je dis bonjour à tous gens que j'aime
J'aime me balader le long des quais
remonter à Saint-Germain-des-près
retrouver mes copains, tous mes poètes
J'habite Saint-Germain-des-près
j'ai 18 ans et je trouve la vie belle
Dans une chambre très serrée
je fais des rêves qui me donne des ailes
J'aime rencontrer au détour d'une rue,
le regard d'une belle inconnue,
elle me plait, je lui plait, il faut qu'on parle
Tous les soirs dans un cabaret
le jazz est devenu mon exutoire
le public semble intéressé
si c'était le debut de mon histoire
Je ne l'ai pas encore dis à maman
je veux vivre de mes sentiments
je veux jouer et chanter, la vie d'artiste
Mon premier amour
c'est ici que tu as pris ma main
qu'ensemble on a fait notre chemin
mais mon dieu, comme le temps passe...
Un jour des gens sont arrivés
ils étaient riches et jaloux de nos rêves
de nos chambres ils nous ont chassé
pour y mettre leur petit millionnaires
Qui étouffaient au fond de leur ennui
et pensaient qu'en habitant ici
il pourraient s'acheter une existence
Peu à peu ils ont remplacé
nos livres qui étaient plein de nos rêves
par du tissu bien ficelés,
des habits qui sont des caches misères
Vous mes poètes, mes peintres, mes fous
où êtes vous j'ai besoin de vous
mais tans pis c'est la vie, il faut que je m'y fasse
Les démagos ont tout brûlé
la flore est devenue un cimetière
où contre le prix d'un café
un court instant on peut se croire poète
Pourtant c'était là que tout à commencé
que le monde c'est remis à penser
mais tans pis c'est fini, comme le temps passe
J'habitais Saint-Germain-des-près
aujourd'hui j'y habite avec ma tête
pour moi ce n'est plus qu'une idée
que Paris sera toujours une fête