Les joies nocturnes
D'un somnambule nu
Sont les oies blanches
Qui chantent le nord la nuit
Quand au printemps la terre
Fait mentir les désespérés
Il écoute bien sage
Sur une pierre saillante
Refroidie par les vents du large
Sertie de feuilles de menthe
Ignore-t-il qu'en son âme
Se trouve un désespéré
Si le jour est sans discorde
S'il est heureux comme il le dit
Si le jour est sans désordre
Pourquoi fuguer la nuit
Comme un désespéré
Chantez, les oies
Chantez sans tumulte
Chanter que sa peine ne soit
Pas d'être un adulte
Chanter les airs, les amours de Borée
Pour ce désespéré
Pour tous les désespérés
D'un somnambule nu
Sont les oies blanches
Qui chantent le nord la nuit
Quand au printemps la terre
Fait mentir les désespérés
Il écoute bien sage
Sur une pierre saillante
Refroidie par les vents du large
Sertie de feuilles de menthe
Ignore-t-il qu'en son âme
Se trouve un désespéré
Si le jour est sans discorde
S'il est heureux comme il le dit
Si le jour est sans désordre
Pourquoi fuguer la nuit
Comme un désespéré
Chantez, les oies
Chantez sans tumulte
Chanter que sa peine ne soit
Pas d'être un adulte
Chanter les airs, les amours de Borée
Pour ce désespéré
Pour tous les désespérés