Je marche dans la rue,
Je marche dans le froid
Y a-t-il une place pour
Les gens comme toi et moi ?
On voudrait bien de moi
Partout où je ne veux pas aller
En prison, à l'usine
Ou encore à l'armée
Je marche dans la nuit,
Je marche dans le vent
Les lumières de la ville
Brillent tel un firmament
Le temps n'existe plus,
Plus qu'un compte à rebours
Qui prendra tous les miens
Et puis me prendra à mon tour
Je ne peux pas prétendre
Avoir été parfait
Mais je ne regrette rien
De tout ce que j'ai fais
Et quel est donc celui
Qui là devant mes yeux
Osera prétendre qu'à ma place
Il aurait put faire mieux
Je marche dans la tempête,
L'orage qui bat en moi
Le tonnerre, les éclairs
Guident chacuns de mes pas
Je marche droit devant
Et je regarde au loin
Je presse la cadence
Et je serre les poings
Je sais ce que je suis,
Je sais ce que je souhaite
Et je n'ai pas le moindre
Doute sur ce que je rejette
Ni les maître divins,
Ni les petits tyrans
N'auront raison de moi,
J'en ai fais le serment
Sans être vraiment un ange
Je ne suis pas si mauvais
Je n'irai pas à Val-Cartier
Et encore moins à Parthenais
J'irai là où ma route
Voudra bien me mener
Je marcherai encore
Sans jamais m'arrêter
Chacun trace sa route,
Chacun fait son chemin
Je n'ai besoin de personne
Pour me montrer le mien
Je suis un homme libre,
Je refuse les chaînes
Je suis mon propre maître,
Mon propre capitaine
Je marche dans le froid
Y a-t-il une place pour
Les gens comme toi et moi ?
On voudrait bien de moi
Partout où je ne veux pas aller
En prison, à l'usine
Ou encore à l'armée
Je marche dans la nuit,
Je marche dans le vent
Les lumières de la ville
Brillent tel un firmament
Le temps n'existe plus,
Plus qu'un compte à rebours
Qui prendra tous les miens
Et puis me prendra à mon tour
Je ne peux pas prétendre
Avoir été parfait
Mais je ne regrette rien
De tout ce que j'ai fais
Et quel est donc celui
Qui là devant mes yeux
Osera prétendre qu'à ma place
Il aurait put faire mieux
Je marche dans la tempête,
L'orage qui bat en moi
Le tonnerre, les éclairs
Guident chacuns de mes pas
Je marche droit devant
Et je regarde au loin
Je presse la cadence
Et je serre les poings
Je sais ce que je suis,
Je sais ce que je souhaite
Et je n'ai pas le moindre
Doute sur ce que je rejette
Ni les maître divins,
Ni les petits tyrans
N'auront raison de moi,
J'en ai fais le serment
Sans être vraiment un ange
Je ne suis pas si mauvais
Je n'irai pas à Val-Cartier
Et encore moins à Parthenais
J'irai là où ma route
Voudra bien me mener
Je marcherai encore
Sans jamais m'arrêter
Chacun trace sa route,
Chacun fait son chemin
Je n'ai besoin de personne
Pour me montrer le mien
Je suis un homme libre,
Je refuse les chaînes
Je suis mon propre maître,
Mon propre capitaine