Vent frais, vent du matin
Vent qui souffle le sommet du grand pin
Vent frais, vent du matin
J'écris que je vous aime
Dans ma chambre au deuxième
Comme une enfant en pénitence
Depuis que vous m'avez quittée
Je pense et je repense
À l'été passé
Dans le p't** ch'min qui mène au lac
Les feuilles tombent sur le hamac
Où vous dormiez souvent à deux
Sur le ponton, la chaise bleue si confortable
Les cailloux blancs du bout du quai
Et vos dessins sont dans ma chambre
Vous avez quitté le lac en septembre
Vous avez quitté le lac en septembre
C'était bien trop tôt
Tirés les rideaux et fermées les chambres
Il fait encore beau
Je rame en silence
Sur le lac immense
Le soleil est chaud
La mouette craintive
Lentement dérive
Sans bouger son dos
Vous avez quitté le lac en septembre
C'était bien trop tôt
Nous avions encore tant de choses à faire
Grimper sur le dos du mont Éléphant
Bâtir un radeau avec les enfants
Couper et ranger le bois pour l'hiver
Ma chaloupe est vide et vos deux canots
Renversés dans l'herbe près du feu éteint
Je fredonne encore " Vent frais du matin "
Mais ma voix revient perdue dans l'écho
Vous avez quitté le lac en septembre
C'était bien trop tôt
Tirés les rideaux et fermées les chambres
Il fait encore beau
Je rame en silence
Sur le lac immense
Le soleil est chaud
La mouette craintive
Comme moi dérive
Lentement sur l'eau
Vous avez quitté le lac en septembre
C'était bien trop tôt
Vent qui souffle le sommet du grand pin
Vent frais, vent du matin
J'écris que je vous aime
Dans ma chambre au deuxième
Comme une enfant en pénitence
Depuis que vous m'avez quittée
Je pense et je repense
À l'été passé
Dans le p't** ch'min qui mène au lac
Les feuilles tombent sur le hamac
Où vous dormiez souvent à deux
Sur le ponton, la chaise bleue si confortable
Les cailloux blancs du bout du quai
Et vos dessins sont dans ma chambre
Vous avez quitté le lac en septembre
Vous avez quitté le lac en septembre
C'était bien trop tôt
Tirés les rideaux et fermées les chambres
Il fait encore beau
Je rame en silence
Sur le lac immense
Le soleil est chaud
La mouette craintive
Lentement dérive
Sans bouger son dos
Vous avez quitté le lac en septembre
C'était bien trop tôt
Nous avions encore tant de choses à faire
Grimper sur le dos du mont Éléphant
Bâtir un radeau avec les enfants
Couper et ranger le bois pour l'hiver
Ma chaloupe est vide et vos deux canots
Renversés dans l'herbe près du feu éteint
Je fredonne encore " Vent frais du matin "
Mais ma voix revient perdue dans l'écho
Vous avez quitté le lac en septembre
C'était bien trop tôt
Tirés les rideaux et fermées les chambres
Il fait encore beau
Je rame en silence
Sur le lac immense
Le soleil est chaud
La mouette craintive
Comme moi dérive
Lentement sur l'eau
Vous avez quitté le lac en septembre
C'était bien trop tôt