Quand je vous vois ou quand je pense à vous
D'un frisson tout le coeur me frétille
Mon sang s'émeut et d'une pensée fertile
Une autre croît tant le sujet m'est doux
Je tremble tout de nerfs et de genoux
Comme la cire au feu je me distille
Ma raison tombe et ma force inutile
Me laisse froid sans haleine et sans pouls
Quand je vous vois ou quand je pense à vous
Ou quand je pense à vous
Je semble au mort qu'en la fosse on dévale
Tant je suis hâve, épouvantable et pâle
Voyant mes sens par la mort se muer
Voyant mes sens par la mort se muer
Et toutefois je me plais en ma braise
D'un même mal l'un et l'autre est bien aise
Moi de mourir et vous de me tuer
Moi de mourir et vous de me tuer
Quand je vous vois ou quand je pense à vous
Quand je vous vois ou quand je pense à vous
D'un frisson tout le coeur me frétille
Mon sang s'émeut et d'une pensée fertile
Une autre croît tant le sujet m'est doux
Je tremble tout de nerfs et de genoux
Comme la cire au feu je me distille
Ma raison tombe et ma force inutile
Me laisse froid sans haleine et sans pouls
Quand je vous vois ou quand je pense à vous
Ou quand je pense à vous
Je semble au mort qu'en la fosse on dévale
Tant je suis hâve, épouvantable et pâle
Voyant mes sens par la mort se muer
Voyant mes sens par la mort se muer
Et toutefois je me plais en ma braise
D'un même mal l'un et l'autre est bien aise
Moi de mourir et vous de me tuer
Moi de mourir et vous de me tuer
Quand je vous vois ou quand je pense à vous
Quand je vous vois ou quand je pense à vous