Sur mon visage
Le temps cruel a imprimé ses crocs
Et au passage
Dans mon coeur a fait bien plus d'un accroc
Quand je m'affronte
Devant mon miroir le matin
Je m'en rends compte
Je me ressemble de moins en moins
Et ma jeunesse
Que l'amour devait tendrement orner
Par maladresse
N'a enfanté que des rêves mort-nés
Depuis je triche
Avec moi-même j'en conviens
Mais je m'en fiche
Je me ressemble de moins en moins
Au vent qui passe
Que sont mes espoirs devenus, depuis
Tout casse et lasse
Ma vérité n'est pas sortie de son puits
Dans ses eaux troubles
Je ne peux plus je le vois bien
Trouver mon double
Je me ressemble de moins en moins
Mes joies sont ternes
La fleur de l'espoir en moi s'est fanée
Mon coeur en berne
Porte toujours le deuil de ces années
L'adolescence
Me semble si proche et si loin
Lorsque j'y pense
Je me ressemble de moins en moins
De moins en moins
Le temps cruel a imprimé ses crocs
Et au passage
Dans mon coeur a fait bien plus d'un accroc
Quand je m'affronte
Devant mon miroir le matin
Je m'en rends compte
Je me ressemble de moins en moins
Et ma jeunesse
Que l'amour devait tendrement orner
Par maladresse
N'a enfanté que des rêves mort-nés
Depuis je triche
Avec moi-même j'en conviens
Mais je m'en fiche
Je me ressemble de moins en moins
Au vent qui passe
Que sont mes espoirs devenus, depuis
Tout casse et lasse
Ma vérité n'est pas sortie de son puits
Dans ses eaux troubles
Je ne peux plus je le vois bien
Trouver mon double
Je me ressemble de moins en moins
Mes joies sont ternes
La fleur de l'espoir en moi s'est fanée
Mon coeur en berne
Porte toujours le deuil de ces années
L'adolescence
Me semble si proche et si loin
Lorsque j'y pense
Je me ressemble de moins en moins
De moins en moins