Ombre au col relevé, il pleut
J'ai seize ans quand il pleut
La ville a peur des étrangers
Elle aime bien ses habitudes
Je marche
Je traîne
J'ai ta lettre à relire
Je marche
Je traîne
J'ai ma lettre à chanter
Ils sont venus dans ma maison
A Constantine
Ils sont venus la nuit
C'est toujours dans la nuit
Qu'ils dérangent les rêves
Je marche
Je traîne
J'ai ta lettre à relire
Je marche
Je traîne
J'ai ma lettre à chanter
Je suis le continent qui rêve à la dérive
Ma mère a peur
Et ma maison ferme les yeux
Je suis le voyageur aux étapes baroques
Du jardin qui sourit au grenier qui médite
Je me monte en ménage un peu tous les deux mois
II pleut
Ombre au col relevé, il pleut
J'ai seize ans quand il pleut
La ville a peur des étrangers
Elle aime bien ses habitudes
Je marche
Je traîne
J'ai ta lettre à relire
Je marche
Je traîne
J'ai ma lettre à chanter
Je marche
Je traîne
J'ai ta lettre à relire
Je marche
Je traîne
J'ai ma lettre à chanter
Je suis le continent qui rêve à la dérive
Je suis le continent qui rêve à la dérive
J'ai seize ans quand il pleut
La ville a peur des étrangers
Elle aime bien ses habitudes
Je marche
Je traîne
J'ai ta lettre à relire
Je marche
Je traîne
J'ai ma lettre à chanter
Ils sont venus dans ma maison
A Constantine
Ils sont venus la nuit
C'est toujours dans la nuit
Qu'ils dérangent les rêves
Je marche
Je traîne
J'ai ta lettre à relire
Je marche
Je traîne
J'ai ma lettre à chanter
Je suis le continent qui rêve à la dérive
Ma mère a peur
Et ma maison ferme les yeux
Je suis le voyageur aux étapes baroques
Du jardin qui sourit au grenier qui médite
Je me monte en ménage un peu tous les deux mois
II pleut
Ombre au col relevé, il pleut
J'ai seize ans quand il pleut
La ville a peur des étrangers
Elle aime bien ses habitudes
Je marche
Je traîne
J'ai ta lettre à relire
Je marche
Je traîne
J'ai ma lettre à chanter
Je marche
Je traîne
J'ai ta lettre à relire
Je marche
Je traîne
J'ai ma lettre à chanter
Je suis le continent qui rêve à la dérive
Je suis le continent qui rêve à la dérive