On m'appelle "la c***ule" et je rappelle que je manipule ma plume comme un scalpel et que mon nom s'épelle dans ces rues principales où même la police punicipale interpelle ; et que c'est sans scrupules que cette métropole souhaite que le visage pâle garde le monopole, soit la norme locale, recale à l'appel les Peuls et les peaux des tropicals archipels. Et j'ai fait le calcul, et oui on nous encule avec protocoles pour cols blancs à particules. Absents des grandes écoles, de leurs pellicules, on bricole des projectiles et brûle leurs véhicules. Et nos séquelles sont telles quelles depuis ces radicales déportations faites à fonds de cales. Je sais, je récapitule le même récital, mais avec ce style né au nord de la capitale.
Refrain :
Comme un couteau dans la plaie, j'adore le complot et puis mes couplets, parle de conflits et quand j'accomplis chaque jour un plan plus sanglant, ben ça me plaît.
Ma rengaine, c'est le dégoût que je dégaine et note qu'aucune fortune n'achète ma rancune. Je garde mon jerricane d'essence, ma sarbacane, en conséquence cette douce délinquance si on nous cane. En terre républicaine, tir à la lucarne sur les icônes qui braconnent là ma terre africaine. Attaque quand on me taquine et prône les boulets de canon comme les pamphlets de Fanon que je bouquine. Et ça t'étonnes ? Mais regardes ma routine ! Je piétine dans ces tours lointaines en quarantaine, chantonne avec butane et tonnes de chevrotines pour mes frères insurgés qu'on condamne par centaines. Amène la barre à mine et puis la carabine. J'ai cette rime urbaine qui rumine au bout de ma mine, ordonne à mes hormones, laisse dans mes organes cette épaisse violence efficace de hooligan.
Refrain :
Comme un couteau dans la plaie, j'adore le complot et puis mes couplets, parle de conflits et quand j'accomplis chaque jour un plan plus sanglant, ben ça me plaît.
Ma rengaine, c'est le dégoût que je dégaine et note qu'aucune fortune n'achète ma rancune. Je garde mon jerricane d'essence, ma sarbacane, en conséquence cette douce délinquance si on nous cane. En terre républicaine, tir à la lucarne sur les icônes qui braconnent là ma terre africaine. Attaque quand on me taquine et prône les boulets de canon comme les pamphlets de Fanon que je bouquine. Et ça t'étonnes ? Mais regardes ma routine ! Je piétine dans ces tours lointaines en quarantaine, chantonne avec butane et tonnes de chevrotines pour mes frères insurgés qu'on condamne par centaines. Amène la barre à mine et puis la carabine. J'ai cette rime urbaine qui rumine au bout de ma mine, ordonne à mes hormones, laisse dans mes organes cette épaisse violence efficace de hooligan.