Dans un halo scintillant de feux défiants les raisons, la voûte magnifique d'un Temple noir se dessinait au-dessus des âmes.
Dans le berceau de Dieu elles se laissaient renaître, pour contempler sans rien garder, espérer ou attendre.
Il ne restait rien de ces siécles qui pliaient les corps, éteignaient la vie, niaient l'existence pure et son Principe.
Seul un écho profond répondait aux origines et les magnifiait à chaque nouvelle percée du silence.
Le temps ne martelait plus, rien n'avait été, rien ne serait plus jamais.
Son architecture de fantasme monumental, c'est faux aise sur elle même
Dans un halo de Ténèbres éclatantes, ils fusionnèrent avec le moment sublime, le Grand Mal que toute la vie attend.
Ils virent leur œuvre improvisée s'effondrer puis l'oublièrent sereinement sans songer à la suivante.
Ils sombrèrent dans l'éphémère, suprême, alcôve délicieux sanctuaire des immortels.
Ce qui fût n'est plus, ce qui sera n'est pas, et la chaos se tût.
Et la chaos se tût.
[English translation:]
In a glittering halo of lights defying reason, the magnificent dome of a black Temple looms over souls.
In the cradle of God they let themselves be reborn, to contemplate without keeping anything, to hope or to expect.
There was nothing left of these centuries that bent the body, extinguished the life, denied the pure existence and its principle.
Alone a profound echo answered the origins and magnified with each new breakthrough of the silence.
Time no longer pounding, nothing had been, nothing would ever be.
It's architecture of monumental fantasy, it is false comfort in of itself.
In a halo of brilliant darkness, they merged with the sublime moment, the Great Evil that all life awaits.
They saw their improvised work collapse on itself then serenely forgot it without wondering about what follows.
They sank within the ephemeral, supreme, delicious, alcove sanctuary of the immortals.
That which was is no longer, that which will be is not, and the chaos fell silent.
And the chaos fell silent.
Dans le berceau de Dieu elles se laissaient renaître, pour contempler sans rien garder, espérer ou attendre.
Il ne restait rien de ces siécles qui pliaient les corps, éteignaient la vie, niaient l'existence pure et son Principe.
Seul un écho profond répondait aux origines et les magnifiait à chaque nouvelle percée du silence.
Le temps ne martelait plus, rien n'avait été, rien ne serait plus jamais.
Son architecture de fantasme monumental, c'est faux aise sur elle même
Dans un halo de Ténèbres éclatantes, ils fusionnèrent avec le moment sublime, le Grand Mal que toute la vie attend.
Ils virent leur œuvre improvisée s'effondrer puis l'oublièrent sereinement sans songer à la suivante.
Ils sombrèrent dans l'éphémère, suprême, alcôve délicieux sanctuaire des immortels.
Ce qui fût n'est plus, ce qui sera n'est pas, et la chaos se tût.
Et la chaos se tût.
[English translation:]
In a glittering halo of lights defying reason, the magnificent dome of a black Temple looms over souls.
In the cradle of God they let themselves be reborn, to contemplate without keeping anything, to hope or to expect.
There was nothing left of these centuries that bent the body, extinguished the life, denied the pure existence and its principle.
Alone a profound echo answered the origins and magnified with each new breakthrough of the silence.
Time no longer pounding, nothing had been, nothing would ever be.
It's architecture of monumental fantasy, it is false comfort in of itself.
In a halo of brilliant darkness, they merged with the sublime moment, the Great Evil that all life awaits.
They saw their improvised work collapse on itself then serenely forgot it without wondering about what follows.
They sank within the ephemeral, supreme, delicious, alcove sanctuary of the immortals.
That which was is no longer, that which will be is not, and the chaos fell silent.
And the chaos fell silent.