Demain, je fermerai mes mains,
J'irai tout droit me moquer du matin.
Demain j'effacerai les chemins,
J'irai tracer le mien.
Demain, je couperais mes liens,
J'irai plus loin, oublier les voisins.
Demain, rien ne me retient,
Demain c'est tous contre un.
Comme un feu qui me tient...
Fermer la gueule des regrets
Et puis jeter la clé.
Quitter la vie numérotée,
Sans compter, laisser le temps couler.
Rêver quand on était gamin,
Caché comme un indien.
Trouver la carte des recoins
Et s'évanouir enfin.
Comme un feu qui me tient,
Comme un camion sans freins,
Et rien ne me retient.
Comme un feu qui me tient...
Demain, le jeu touche à sa fin,
Mal ou bien, j'inventerai le mien.
Passées les années sans été,
Demain, je veux brûler.
Cassées les mailles du filet,
Déchirés les fichiers, les papiers.
Demain, je quitte le chemin
Demain, c'est tous contre un.
Comme un feu qui me tient,
Et rien ne me retient,
Rien ne me retient.
J'irai tout droit me moquer du matin.
Demain j'effacerai les chemins,
J'irai tracer le mien.
Demain, je couperais mes liens,
J'irai plus loin, oublier les voisins.
Demain, rien ne me retient,
Demain c'est tous contre un.
Comme un feu qui me tient...
Fermer la gueule des regrets
Et puis jeter la clé.
Quitter la vie numérotée,
Sans compter, laisser le temps couler.
Rêver quand on était gamin,
Caché comme un indien.
Trouver la carte des recoins
Et s'évanouir enfin.
Comme un feu qui me tient,
Comme un camion sans freins,
Et rien ne me retient.
Comme un feu qui me tient...
Demain, le jeu touche à sa fin,
Mal ou bien, j'inventerai le mien.
Passées les années sans été,
Demain, je veux brûler.
Cassées les mailles du filet,
Déchirés les fichiers, les papiers.
Demain, je quitte le chemin
Demain, c'est tous contre un.
Comme un feu qui me tient,
Et rien ne me retient,
Rien ne me retient.