Je suis né dans le monde entier
J'ai la même bouche et les mêmes idées
Que tous ceux de la ronde à qui l'on fait penser
Qu'en allant voir en haut, on aurait de quoi rêver
Éclatées les visions d'égalité, l'amour gratuit
Et les sourires donnés
L'art me plait, ça peut rapporter
C'est des fringues usées mais des bagnoles dorées
La classe c'est délaisser ce qui lasse
On a de quoi rêver...
Départ donné
Le rêve à brader
Le monde à dealer
Sans larme couler
Mais garder pensée
En mondiale idée
Si glisser, tomber
Et larmes couler
Alors j'ai changé ma vie en vœu
Une seule quête, évidemment essoufflée
Perdue d'avance, touchée coulée
Et j'ai pensé : j'avais de quoi rêver...
J'ai craché sur ceux que j'aimais
Et là j'ai tourné, tourné, tourné
Comme un raté, j'ai fini par trouver
La crasse que je voulais m'éviter
En pleine défaite, en pleine tempête,
J'avais de quoi rêver...
Départ donné
Le rêve à brader
Le monde à dealer
Sans larme couler
Mais garder pensée
En mondiale idée
Si glisser, tomber
Et larmes couler
Et puis le temps passe, et puis le vent se casse
On se remet à bien aimer ce qu'on est
Avouer que tout n'est pas si trash et
Qu'à bien regarder, on a de quoi rêver
Mater les inconnus s'enlacer,
Aimer le bruit de la rue l'été
Et puis les verres qu'on s'autorise au matin
Un brin de locale au parfum
Si doux qu'on retrouve le goût du flou
Le goût de penser
Qu'on a de quoi rêver...
Départ donné
Le rêve à brader
Le monde à dealer
Sans larme couler
Mais garder pensée
En mondiale idée
Si glisser, tomber
Et larmes couler
J'ai la même bouche et les mêmes idées
Que tous ceux de la ronde à qui l'on fait penser
Qu'en allant voir en haut, on aurait de quoi rêver
Éclatées les visions d'égalité, l'amour gratuit
Et les sourires donnés
L'art me plait, ça peut rapporter
C'est des fringues usées mais des bagnoles dorées
La classe c'est délaisser ce qui lasse
On a de quoi rêver...
Départ donné
Le rêve à brader
Le monde à dealer
Sans larme couler
Mais garder pensée
En mondiale idée
Si glisser, tomber
Et larmes couler
Alors j'ai changé ma vie en vœu
Une seule quête, évidemment essoufflée
Perdue d'avance, touchée coulée
Et j'ai pensé : j'avais de quoi rêver...
J'ai craché sur ceux que j'aimais
Et là j'ai tourné, tourné, tourné
Comme un raté, j'ai fini par trouver
La crasse que je voulais m'éviter
En pleine défaite, en pleine tempête,
J'avais de quoi rêver...
Départ donné
Le rêve à brader
Le monde à dealer
Sans larme couler
Mais garder pensée
En mondiale idée
Si glisser, tomber
Et larmes couler
Et puis le temps passe, et puis le vent se casse
On se remet à bien aimer ce qu'on est
Avouer que tout n'est pas si trash et
Qu'à bien regarder, on a de quoi rêver
Mater les inconnus s'enlacer,
Aimer le bruit de la rue l'été
Et puis les verres qu'on s'autorise au matin
Un brin de locale au parfum
Si doux qu'on retrouve le goût du flou
Le goût de penser
Qu'on a de quoi rêver...
Départ donné
Le rêve à brader
Le monde à dealer
Sans larme couler
Mais garder pensée
En mondiale idée
Si glisser, tomber
Et larmes couler