Quelques mots persos rendent atypique c'morceau
Moïse et Lo, les mêmes questions cachées entre les lignes
Les mêmes angoisses, dans les esprits c'est le spleen
Mélancolie : qu'est-ce qu'on f*** ici ? Quel sens à nos vies ?
Qui exaucera nos voeux ?
On manque de réponse, est-ce pour ça qu'on s'défonce ?
Sur scène qu'on s'dépense ?
J'm'accorde sur instrus un instant triste
Drôle de texte où je pousse le pessimisme à son paroxysme
Bouclons tout de suite le chapitre des sentiments :
L'amour je l'ai vu, je l'ai vécu, j'y ai cru, il est reparti comme il est venu
Maintenant c'est sûr j'suis vacciné pour m'faire vaciller ça va être dur
Il paraît qu'on aime qu'une fois dommage
Y a pas d'histoire sans orage, à croire que j'ai déjà passé l'âge
C'est pas grave il me reste... au fait qu'est-ce qu'il me reste ?
De l'amour parental... des plaisirs matériels... heureusement quelques amis fidèles
Tout ça devrait suffir à mon bonheur mais y a ce p***** de spleen qui prend le crâne
J'ai trop conscience que quoiqu'on fasse un jour on cagne
Le s*** on crame dans l'espoir qu'ça nous calme, oublier qu'on rame
Que nos idéaux de gosses se sont cassés la gueule
Qu'au fond on est fondamentalement seul
On passe notre vie à s'occuper pour éviter de penser au dernier souffle
Vouloir aimer, être aimé, construire pour contrer le néant
Moi j'vis toujours les fins d'années en pleurs
Une de plus, plutôt une de moins à vivre
Et j'ai toujours pas trouvé de route à suivre
L'exercice est périlleux, y a l'feu mais j'suis pas pompier
Mon coeur brûle d'amertume mais j'ai pas l'habitude de m'confier
Dans l'fond tout le monde s'en f***, mon cas sort pas de l'ordinaire
L'écriture ma thérapie pour éviter la crise de nerf
Un beat, une basse dans les oreilles, la musique m'éveille
Je m'isole encore et encore, et je n'vois plus rien qui vaille
Et tout l'temps distant heuresement qu'y a cette histoire
Au fait il paraît qu'aujourd'hui l'amour devient chose rare
Epoque bizarre où le ptit bisou d'un soir
Est remplaçé par des soirées à neuf dans l'plumard
Un mois, deux mois, allez j'reste avec toi !
Mais dès le moindre émois alors là je n'penserais qu'à moi
D'où vient ce spleen ? J'ai l'impression que le monde est sale
Stress et speed, j'perds mon moteur, mon idéal
Celui d'un gosse qui a cru trop fort que sans le moindre effort
Tout lui réussirait, la vie ne serait que réconfort
J'rêvais d'être président de cette France république
Et DJ résidant du plus gros son de Jamaïque
J'rêvais d'sortir du rang, député mais beatnik
Mais faut choisir son camp et cette réalité m'attriste
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution ?
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution ?
Ouais ouais ouais...
Après les sentiments, le chapitre de la destinée, perso je stagne
Le bon Dieu a oublié de me dessiner un p***** de sentier tout tracé
Donc j'erre, je rêve et j'espère, nostalgique de l'âge où s*** veut juste dire merde en anglais
L'âge où quand on voit une fille on rougit d'emblée avant de bander
Grandir j'ai pas demandé, si j'avais su j'en serais resté à la blédina
Dodo après dîner, plongé dans des rêves remplis de Bisounours
Loin de penser que la vie est dangereuse comme un bisou d'ours
Loin de penser que j'aurais versé des seaux de larmes pour le départ d'une femme
A genoux, mains jointes priant pour un retour de flamme
Mais je n'ai eu aucun signe, et puis j'emmerde le Ciel
Et mon coeur saigne de se savoir mortel
En fait tout passe, l'amour comme le reste
Les êtres et les sentiments trépassent et laissent un goût amer
Souvent seul on se retrouve face à l'impasse de notre propre existence
Quoi de plus triste qu'un décès, surtout quand c'est au sien qu'on n'arrête pas de penser
Voilà le genre de méditation paralysante
Qui rend les bons moments plus forts et la mélancolie omniprésente
C'est dans ces heures sombres que mes mots me soutiennent
Je leur confie mes démons, mes joies, mes peines
Puisse la feuille ne jamais me trahir
Puisse mon inspiration ne jamais se tarrir
Puisse-t-elle toujours se nourrir de ces choses qui n'font pas rire
Conscient qu'il y a pire, pardon à ceux qui souffrent vraiment
A côté mes tourments s'offrent le luxe d'un soupir et tant pis si ça vous fait sourire
Les soirs où j'ai le cafard par manque de perspective
Personne n'est là pour me dire que mes angoisses sont relatives
J'suis pas l'mec à emballer, pas plus attirant qu'un balai
Si une meuf me dit qu'j'suis pas laid j'lui répond qu'tout le monde est pâle et
J'vais même pas toucher 100 balles et ça n'm'empêche pas d'dire (sans palais)?
Une suite de son de rimes en "Bhalé", j'débite mon flow sans caler
Prendre un coup, m'faire braquer par un drogué dans le tro-mé
Tomber sur un camé cramé j'ai connu ça et j'kiffe pas trop
Mais l'idée même que des gens puissent en arriver là
Ca m'rend malade, faudrait les aider mais voilà
Le raisonnement du gouvernement comment dire ça poliment
C'est la logique du tout-puissant, chacun pour soi évidemment
A quand des fêtes de quartier aux ambiances extraordinaires ?
A quand des sourires dans le XVIème (?)
Et j'rêve du grand soir sans remettre en cause l'Histoire
J'me fait des films, et c'est mon échappatoire
J'aimerais croire, croire, un jour voir, voir
Tout c'qui m'manque aujourd'hui, tout ce qui fait que parfois j'ai l'cafard
Voir ma famille unie, me dire qu'c'est pas fini
Voir les Etats-Unis punis, Togo j'te r'verrais c'est promis
Voir ma famille unie, me dire qu'c'est pas fini
Voir les Etats-Unis punis, Togo j'te r'verrais c'est promis et
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution ?
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution ?
Ouais ouais ouais...
Moïse et Lo, les mêmes questions cachées entre les lignes
Les mêmes angoisses, dans les esprits c'est le spleen
Mélancolie : qu'est-ce qu'on f*** ici ? Quel sens à nos vies ?
Qui exaucera nos voeux ?
On manque de réponse, est-ce pour ça qu'on s'défonce ?
Sur scène qu'on s'dépense ?
J'm'accorde sur instrus un instant triste
Drôle de texte où je pousse le pessimisme à son paroxysme
Bouclons tout de suite le chapitre des sentiments :
L'amour je l'ai vu, je l'ai vécu, j'y ai cru, il est reparti comme il est venu
Maintenant c'est sûr j'suis vacciné pour m'faire vaciller ça va être dur
Il paraît qu'on aime qu'une fois dommage
Y a pas d'histoire sans orage, à croire que j'ai déjà passé l'âge
C'est pas grave il me reste... au fait qu'est-ce qu'il me reste ?
De l'amour parental... des plaisirs matériels... heureusement quelques amis fidèles
Tout ça devrait suffir à mon bonheur mais y a ce p***** de spleen qui prend le crâne
J'ai trop conscience que quoiqu'on fasse un jour on cagne
Le s*** on crame dans l'espoir qu'ça nous calme, oublier qu'on rame
Que nos idéaux de gosses se sont cassés la gueule
Qu'au fond on est fondamentalement seul
On passe notre vie à s'occuper pour éviter de penser au dernier souffle
Vouloir aimer, être aimé, construire pour contrer le néant
Moi j'vis toujours les fins d'années en pleurs
Une de plus, plutôt une de moins à vivre
Et j'ai toujours pas trouvé de route à suivre
L'exercice est périlleux, y a l'feu mais j'suis pas pompier
Mon coeur brûle d'amertume mais j'ai pas l'habitude de m'confier
Dans l'fond tout le monde s'en f***, mon cas sort pas de l'ordinaire
L'écriture ma thérapie pour éviter la crise de nerf
Un beat, une basse dans les oreilles, la musique m'éveille
Je m'isole encore et encore, et je n'vois plus rien qui vaille
Et tout l'temps distant heuresement qu'y a cette histoire
Au fait il paraît qu'aujourd'hui l'amour devient chose rare
Epoque bizarre où le ptit bisou d'un soir
Est remplaçé par des soirées à neuf dans l'plumard
Un mois, deux mois, allez j'reste avec toi !
Mais dès le moindre émois alors là je n'penserais qu'à moi
D'où vient ce spleen ? J'ai l'impression que le monde est sale
Stress et speed, j'perds mon moteur, mon idéal
Celui d'un gosse qui a cru trop fort que sans le moindre effort
Tout lui réussirait, la vie ne serait que réconfort
J'rêvais d'être président de cette France république
Et DJ résidant du plus gros son de Jamaïque
J'rêvais d'sortir du rang, député mais beatnik
Mais faut choisir son camp et cette réalité m'attriste
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution ?
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution ?
Ouais ouais ouais...
Après les sentiments, le chapitre de la destinée, perso je stagne
Le bon Dieu a oublié de me dessiner un p***** de sentier tout tracé
Donc j'erre, je rêve et j'espère, nostalgique de l'âge où s*** veut juste dire merde en anglais
L'âge où quand on voit une fille on rougit d'emblée avant de bander
Grandir j'ai pas demandé, si j'avais su j'en serais resté à la blédina
Dodo après dîner, plongé dans des rêves remplis de Bisounours
Loin de penser que la vie est dangereuse comme un bisou d'ours
Loin de penser que j'aurais versé des seaux de larmes pour le départ d'une femme
A genoux, mains jointes priant pour un retour de flamme
Mais je n'ai eu aucun signe, et puis j'emmerde le Ciel
Et mon coeur saigne de se savoir mortel
En fait tout passe, l'amour comme le reste
Les êtres et les sentiments trépassent et laissent un goût amer
Souvent seul on se retrouve face à l'impasse de notre propre existence
Quoi de plus triste qu'un décès, surtout quand c'est au sien qu'on n'arrête pas de penser
Voilà le genre de méditation paralysante
Qui rend les bons moments plus forts et la mélancolie omniprésente
C'est dans ces heures sombres que mes mots me soutiennent
Je leur confie mes démons, mes joies, mes peines
Puisse la feuille ne jamais me trahir
Puisse mon inspiration ne jamais se tarrir
Puisse-t-elle toujours se nourrir de ces choses qui n'font pas rire
Conscient qu'il y a pire, pardon à ceux qui souffrent vraiment
A côté mes tourments s'offrent le luxe d'un soupir et tant pis si ça vous fait sourire
Les soirs où j'ai le cafard par manque de perspective
Personne n'est là pour me dire que mes angoisses sont relatives
J'suis pas l'mec à emballer, pas plus attirant qu'un balai
Si une meuf me dit qu'j'suis pas laid j'lui répond qu'tout le monde est pâle et
J'vais même pas toucher 100 balles et ça n'm'empêche pas d'dire (sans palais)?
Une suite de son de rimes en "Bhalé", j'débite mon flow sans caler
Prendre un coup, m'faire braquer par un drogué dans le tro-mé
Tomber sur un camé cramé j'ai connu ça et j'kiffe pas trop
Mais l'idée même que des gens puissent en arriver là
Ca m'rend malade, faudrait les aider mais voilà
Le raisonnement du gouvernement comment dire ça poliment
C'est la logique du tout-puissant, chacun pour soi évidemment
A quand des fêtes de quartier aux ambiances extraordinaires ?
A quand des sourires dans le XVIème (?)
Et j'rêve du grand soir sans remettre en cause l'Histoire
J'me fait des films, et c'est mon échappatoire
J'aimerais croire, croire, un jour voir, voir
Tout c'qui m'manque aujourd'hui, tout ce qui fait que parfois j'ai l'cafard
Voir ma famille unie, me dire qu'c'est pas fini
Voir les Etats-Unis punis, Togo j'te r'verrais c'est promis
Voir ma famille unie, me dire qu'c'est pas fini
Voir les Etats-Unis punis, Togo j'te r'verrais c'est promis et
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution ?
Qui sont ces démons qui donnent parfois l'impression
Que la vie peut-être remise en question
D'un jour à l'autre on perd la rage, la passion
Alors y a-t-il une solution ?
Ouais ouais ouais...