Ça te monte, dans les veines
Comme un venin de murène
Ça t'écorche et ça t'emmène
Ça ronge les figures de style
Ça rend fiévreux les tranquilles
Ça épargne les imbéciles
LA HAINE
Ça irrigue l'oeil du Tigre
Ça surtend profond les fibres
Ça use mais tu restes libre
C'est perfide chez les bourgeois
Chez qui ça ne se dit pas
Même si elle est souterraine
C'est tordu, vulgaire et lourd
C'est laid, obsédant et blême
Mais c'est la vérité même
C'est la soeur de la révolte
La mère des révolutions
C'est le couteau de Danton
LA HAINE
C'est tellement tendu parfois
Qu'on ouvrirait bien les bras
Pour que ça cesse
Mais ça monte dans tes veines
Comme un venin de murène
II faut bien que tu la traînes
TA HAINE
Ma frangine des matins froids
Je te réveille pour te dire ça
Mais tu sais, il n'y a que toi
QUE J'AIME.
Comme un venin de murène
Ça t'écorche et ça t'emmène
Ça ronge les figures de style
Ça rend fiévreux les tranquilles
Ça épargne les imbéciles
LA HAINE
Ça irrigue l'oeil du Tigre
Ça surtend profond les fibres
Ça use mais tu restes libre
C'est perfide chez les bourgeois
Chez qui ça ne se dit pas
Même si elle est souterraine
C'est tordu, vulgaire et lourd
C'est laid, obsédant et blême
Mais c'est la vérité même
C'est la soeur de la révolte
La mère des révolutions
C'est le couteau de Danton
LA HAINE
C'est tellement tendu parfois
Qu'on ouvrirait bien les bras
Pour que ça cesse
Mais ça monte dans tes veines
Comme un venin de murène
II faut bien que tu la traînes
TA HAINE
Ma frangine des matins froids
Je te réveille pour te dire ça
Mais tu sais, il n'y a que toi
QUE J'AIME.