Tant le ciel était sombre
J'ai cru qu'il pleuvait des bombes
Et j'ai vu les colonnes
De l'armée des ombres
Tant le calme était blanc
L'oriflamme était rouge sang
Et le chant
Du cygne d'un chiant...
Tant le ciel était bas
Je ne voyais plus
Mes pieds mes pas
Ma panoplie
Ensevelie sous des tonnes de "on dit"
Bel-ami, belle famille
Bela Lugosi, bel appét**
Bel exemple de parfait mépris, oui
Tant le ciel était sombre
Je n'ai jamais vu
La salle comble
La coupe pleine
Tant le ciel était l'ombre de lui-même
Tant le ciel était blême
Kiravi, Château Eyquem
C'était pareil
Les chars Abram
Dans le jardin d'Eden, veillent
Tant le ciel était sombre
Ils n'ont pas pris la Joconde
Mais Le Cri
Je l'entends dans le coffre
Qui gronde, qui gémit
Tant le ciel est un gouffre
Ça sent la merde
Mais plus jamais le souffre
Tant le ciel, tant le ciel nous étouffe
C'est les nerfs qui lâchent
C'est dimanche on fait relâche...
M'a dit l'ouvreuse
M'a dit l'ouvreuse
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Parle-moi
Regarde-moi
Lève-toi
Il y aura
D'autres départs
D'autres regards
Un peu d'espoir
Dans la nuit la plus noire
Tant le ciel était sombre
J'ai raté même
La fin du monde
Et les colombes en flamme
Sur les décombres
Tant le ciel était vide
La vie douce-amère
Avait un goût acide
Dans le ciel, comme un flair
Comme un fluide
Tant le ciel était mal
Elle avale dans le bureau ovale
Huit colonnes à la une du journal
Tant le ciel était sale
Tant le ciel était bas
J'ai cru qu'elle était à moi
Et que ses larmes étaient
Des larmes de joie...
À l'origine
On était de gros menteurs
Mais on n'avait nul mentor
Fedayin
Je l'ai lu dans la presse
Féminine
Je devine
Qu'on rêvait déjà d'ailleurs
Qu'il y avait mille senteurs sublimes
L'appét** vient avec la famine
Tant le ciel nous abîme
Nous ne sommes que fiel
Que spleen
Tant le ciel
Tant le ciel nous décime
Tant le ciel nous abîme
Nous ne sommes que fiel
Que spleen
Tant le ciel nous tend l'arme du crime
C'est le rouge qui tâche
Tu as bu le sang des lâches
Un dernier voeu
Et tu quittes le plancher des vaches
Vieux !
C'est mieux, c'est mieux
C'est beau, c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
J'ai cru qu'il pleuvait des bombes
Et j'ai vu les colonnes
De l'armée des ombres
Tant le calme était blanc
L'oriflamme était rouge sang
Et le chant
Du cygne d'un chiant...
Tant le ciel était bas
Je ne voyais plus
Mes pieds mes pas
Ma panoplie
Ensevelie sous des tonnes de "on dit"
Bel-ami, belle famille
Bela Lugosi, bel appét**
Bel exemple de parfait mépris, oui
Tant le ciel était sombre
Je n'ai jamais vu
La salle comble
La coupe pleine
Tant le ciel était l'ombre de lui-même
Tant le ciel était blême
Kiravi, Château Eyquem
C'était pareil
Les chars Abram
Dans le jardin d'Eden, veillent
Tant le ciel était sombre
Ils n'ont pas pris la Joconde
Mais Le Cri
Je l'entends dans le coffre
Qui gronde, qui gémit
Tant le ciel est un gouffre
Ça sent la merde
Mais plus jamais le souffre
Tant le ciel, tant le ciel nous étouffe
C'est les nerfs qui lâchent
C'est dimanche on fait relâche...
M'a dit l'ouvreuse
M'a dit l'ouvreuse
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Parle-moi
Regarde-moi
Lève-toi
Il y aura
D'autres départs
D'autres regards
Un peu d'espoir
Dans la nuit la plus noire
Tant le ciel était sombre
J'ai raté même
La fin du monde
Et les colombes en flamme
Sur les décombres
Tant le ciel était vide
La vie douce-amère
Avait un goût acide
Dans le ciel, comme un flair
Comme un fluide
Tant le ciel était mal
Elle avale dans le bureau ovale
Huit colonnes à la une du journal
Tant le ciel était sale
Tant le ciel était bas
J'ai cru qu'elle était à moi
Et que ses larmes étaient
Des larmes de joie...
À l'origine
On était de gros menteurs
Mais on n'avait nul mentor
Fedayin
Je l'ai lu dans la presse
Féminine
Je devine
Qu'on rêvait déjà d'ailleurs
Qu'il y avait mille senteurs sublimes
L'appét** vient avec la famine
Tant le ciel nous abîme
Nous ne sommes que fiel
Que spleen
Tant le ciel
Tant le ciel nous décime
Tant le ciel nous abîme
Nous ne sommes que fiel
Que spleen
Tant le ciel nous tend l'arme du crime
C'est le rouge qui tâche
Tu as bu le sang des lâches
Un dernier voeu
Et tu quittes le plancher des vaches
Vieux !
C'est mieux, c'est mieux
C'est beau, c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre
Tant le ciel était sombre