Pour ta nuque endormie, pour tes pleins, tes déliés
Pour ce que je t'ai pris, pour ce que j'ai donné
Pour des lanternes attardées
Pour tes pavés que j'ai usés
Viens, je te hais.
Pour l'ombre de tes cils, pour tes mèches alourdies
Pour mes rêves inutiles, pour ta bouche étourdie
Pour tes embruns, pour une aurore
Pour tes palais de sel et d'or.
Tout oublier pour s'en aller
Tout reconstruire ou s'enliser
Viens, je te hais.
Tout oublier pour s'en aller
Tout reconstruire ou s'enliser
Viens, je te hais
Tout oublier
Viens, je te hais.
Pour tes bas en résille
Pour tes talons aiguille
Viens, je te hais.
Pour tes moiteurs cachées
Pour ta voix caressée
Viens, je te hais...
Et je parle aux cailloux
Des griffures de la mer
Les pieds sur les falaises
Un nuage autour du cou
Et je parle aux noyés
Je leur parle de nous
Mais je sais que je mens
Que tout ça c'est du vent
Qu'il n'y a que de l'eau
Sous les c**s des bateaux
Où ricoche mon château.
Pour ce que je t'ai pris, pour ce que j'ai donné
Pour des lanternes attardées
Pour tes pavés que j'ai usés
Viens, je te hais.
Pour l'ombre de tes cils, pour tes mèches alourdies
Pour mes rêves inutiles, pour ta bouche étourdie
Pour tes embruns, pour une aurore
Pour tes palais de sel et d'or.
Tout oublier pour s'en aller
Tout reconstruire ou s'enliser
Viens, je te hais.
Tout oublier pour s'en aller
Tout reconstruire ou s'enliser
Viens, je te hais
Tout oublier
Viens, je te hais.
Pour tes bas en résille
Pour tes talons aiguille
Viens, je te hais.
Pour tes moiteurs cachées
Pour ta voix caressée
Viens, je te hais...
Et je parle aux cailloux
Des griffures de la mer
Les pieds sur les falaises
Un nuage autour du cou
Et je parle aux noyés
Je leur parle de nous
Mais je sais que je mens
Que tout ça c'est du vent
Qu'il n'y a que de l'eau
Sous les c**s des bateaux
Où ricoche mon château.