Seuls depuis trop longtemps, ils préfèrent nous laisser mourir car je ne parle plus qu'à toi. Je ne sais plus depuis combien de temps nous survivons avec le souffle du vent. La douleur à disparu, il ne reste que toi et moi, plus besoin de se cacher pour pleurer, personne ne nous voit plus. J'ai fait de mon mieux seulement pour toi, ne m'abandonne pas. Cette nuit nos yeux humides ne se fermeront plus jamais, non plus jamais. L'apathie m'a emporté, une ultime larme comme adieu. Malgré toutes les immondices de notre volonté barbare, il existe du magnifique, j'ai si peur, non, je ne veux pas partir, partir.