Viens petit, viens mon t**i,
Entre donc dans la confrérie,
Viens petit, viens par ici,
Bottes, casques et fusils fournis,
Si la vie te fait la nique,
On t'emmènera voir du pays,
Viens montrer en Afrique
Ton amour de la patrie.
Sur quelques routes à dos d'âne,
Chancellent, esseulés, les indécis,
Abonnés du bonnet d'âne,
Ou victime des intempéries
De la vie et de ses drames,
Des pièges de la démocratie
Qui comdamnent hommes et femmes
A la pensée désunie.
Jeune enfant sans prétention
Allant à l'école sans envie,
J'ai reçu l'éducation du système d'académie,
Ingérant sans trop y croire
Le savoir rude des érudis
J'eus, comme il faut avoir,
Le diplôme annoté : " Reçu "
Comme pour tous mes congénères
Arriva le jour où je fus soumis
A la question qu'on vénère :
" Qu'est-ce que tu veux faire dans la vie ? "
" Ben je rêve de fougue et d'aventure,
Qui donnent enfin un sens à ma vie...! "
En me tendant une brochure,
Un type en uniforme sourit... :
Viens petit, viens mon t**i,
Entre donc dans la confrérie,
Viens petit, viens par ici,
Bottes, casque et fusil fournis,
Si la vie te fait la nique,
On t'emmènera voir du pays,
Viens montrer en Afrique
Ton amour de la patrie.
Si la société te gâche,
Viens voir ce qu'est la camaraderie,
Les traditions, le courage,
L'honneur de servir son pays,
Comment voir en ce présage
Les injustices et les infamies
Qui ponctuèrent, hélas...,
La suite de mon récit.
Vingt ans de loyaux services,
Et j'occupe mes insomnies,
A réécrire, autant que je puisse
L'alphabet des infanteries.
Tout n'est pas que sur les lignes,
Les jolis mots masquent les non-dits,
Lis, par delà les signes
Ce qu'au fond il est écrit.
Viens petit, viens mon t**i,
Ne cherche pas d'autre confrérie,
Viens petit, viens par ici,
Nos bottes et casques sont pourris :
Pour les écus et le vice,
On forme des hordes de sans-avis,
Qui coulent jusqu'aux abysses
L'honneur de mon pays...
Entre donc dans la confrérie,
Viens petit, viens par ici,
Bottes, casques et fusils fournis,
Si la vie te fait la nique,
On t'emmènera voir du pays,
Viens montrer en Afrique
Ton amour de la patrie.
Sur quelques routes à dos d'âne,
Chancellent, esseulés, les indécis,
Abonnés du bonnet d'âne,
Ou victime des intempéries
De la vie et de ses drames,
Des pièges de la démocratie
Qui comdamnent hommes et femmes
A la pensée désunie.
Jeune enfant sans prétention
Allant à l'école sans envie,
J'ai reçu l'éducation du système d'académie,
Ingérant sans trop y croire
Le savoir rude des érudis
J'eus, comme il faut avoir,
Le diplôme annoté : " Reçu "
Comme pour tous mes congénères
Arriva le jour où je fus soumis
A la question qu'on vénère :
" Qu'est-ce que tu veux faire dans la vie ? "
" Ben je rêve de fougue et d'aventure,
Qui donnent enfin un sens à ma vie...! "
En me tendant une brochure,
Un type en uniforme sourit... :
Viens petit, viens mon t**i,
Entre donc dans la confrérie,
Viens petit, viens par ici,
Bottes, casque et fusil fournis,
Si la vie te fait la nique,
On t'emmènera voir du pays,
Viens montrer en Afrique
Ton amour de la patrie.
Si la société te gâche,
Viens voir ce qu'est la camaraderie,
Les traditions, le courage,
L'honneur de servir son pays,
Comment voir en ce présage
Les injustices et les infamies
Qui ponctuèrent, hélas...,
La suite de mon récit.
Vingt ans de loyaux services,
Et j'occupe mes insomnies,
A réécrire, autant que je puisse
L'alphabet des infanteries.
Tout n'est pas que sur les lignes,
Les jolis mots masquent les non-dits,
Lis, par delà les signes
Ce qu'au fond il est écrit.
Viens petit, viens mon t**i,
Ne cherche pas d'autre confrérie,
Viens petit, viens par ici,
Nos bottes et casques sont pourris :
Pour les écus et le vice,
On forme des hordes de sans-avis,
Qui coulent jusqu'aux abysses
L'honneur de mon pays...