Bienvenue au coeur de la contrée du superflu,
Aux portes des marais,
Foulards de soie, diamants aux doigts,
Dans le décor évolue un petit gars...
Qui troque son chapeau Navana
Ses tongs, son bermuda, ses lunettes noires,
Pour un costume sur mesures,
Serré dans ses chaussures à la tombée du soir,
Il fait sa révérence, entre en danse,
La machine lance la cadence,
Et que le spectacle commence !
Je suis un clown, un clown de bois,
Je tourne et je jongle derrière mon comptoir,
Je suis le fou, le fou du roi,
Je saute et m'agite sans qu'on me voit,
Ignorez ma mauvaise foi, jamais je ne me trompe,
Je comte sur mes doigts,
Je poursuis les donzelles aux abois,
Mais jamais n'arrive à croquer mes proies.
Je fais du zèle devant les demoiselles,
Bien que chaque a**aut ne soit qu'un coup dans l'eau,
Les tickets fusent, un Kir, une Suze,
Un Whisky glace, un Coca et une Frozen Margarita...!
Je prends mes allures de gros bras,
Je m'affirme et aboie en attrapant mes tasses,
Que je rebalance aussitôt
En regardant de haut les porteurs de plateaux,
Si le café tombe, mon monde s'effondre,
Attention je claque des doigts
Et faut que ça parte au boit de trois !
Je suis un clown, un clown de bois,
Je tourne et je jongle derrière mon comptoir,
Je suis le fou, le fou du roi,
Je saute et m'agite sans qu'on me voit,
Si vous êtes de mauvaise foi,
Ce n'est pas de vore faute,
Je ne vous en veux pas,
Si les donzelles sont aux abois,
C'est qu'elles ne sont pas encore passées par moi...!
On accélère la cadence,
Je déploie et balance mes c***tails d'arrogance,
Dés lors qu'aucun de ces pions
Ne s'avise d'essayer de me faire la leçon...!
Les bouteilles tourbillonnent
Au bout de mes doigts, du haut de mon trône,
J'enflamme et mène le bal dans une envolée infernale,
Brisant en un éclair l'a**aut des emporteurs de verres,
J'attrape, mélange, déverse,
J'attaque, je touche et blesse...
Fin de la scène, les lumières s'éteignent,
Et dans mon dos s'abaisse le rideau,
Mon comptoir brille, les verres scintillent,
Je m'éclipse sans malice.
Je retrouve mon chapeau Navana,
En laissant derrière moi mes rancoeurs journalières,
Pour aller boire un godet
Et offrir ma tournée aux compagnons de galère.
Pas si méchant...
Un rien grinçant...
Je n'y peux rien, je suis comme ça,
Que m'importe si l'on dit de moi !
Que je suis un clown, un clown de bois,
Qui tourne et qui jongle derrière son comptoir,
Que je suis le fou, le fou du roi,
Qui saute et s'agite sans qu'on le voit,
Ignorant de mauvaise foi, qui jamais ne se trompe
Et compte sur ses doigts,
Chasseur de donzelles et parfois
Récoltant les fruits de la gueule de bois !
Aux portes des marais,
Foulards de soie, diamants aux doigts,
Dans le décor évolue un petit gars...
Qui troque son chapeau Navana
Ses tongs, son bermuda, ses lunettes noires,
Pour un costume sur mesures,
Serré dans ses chaussures à la tombée du soir,
Il fait sa révérence, entre en danse,
La machine lance la cadence,
Et que le spectacle commence !
Je suis un clown, un clown de bois,
Je tourne et je jongle derrière mon comptoir,
Je suis le fou, le fou du roi,
Je saute et m'agite sans qu'on me voit,
Ignorez ma mauvaise foi, jamais je ne me trompe,
Je comte sur mes doigts,
Je poursuis les donzelles aux abois,
Mais jamais n'arrive à croquer mes proies.
Je fais du zèle devant les demoiselles,
Bien que chaque a**aut ne soit qu'un coup dans l'eau,
Les tickets fusent, un Kir, une Suze,
Un Whisky glace, un Coca et une Frozen Margarita...!
Je prends mes allures de gros bras,
Je m'affirme et aboie en attrapant mes tasses,
Que je rebalance aussitôt
En regardant de haut les porteurs de plateaux,
Si le café tombe, mon monde s'effondre,
Attention je claque des doigts
Et faut que ça parte au boit de trois !
Je suis un clown, un clown de bois,
Je tourne et je jongle derrière mon comptoir,
Je suis le fou, le fou du roi,
Je saute et m'agite sans qu'on me voit,
Si vous êtes de mauvaise foi,
Ce n'est pas de vore faute,
Je ne vous en veux pas,
Si les donzelles sont aux abois,
C'est qu'elles ne sont pas encore passées par moi...!
On accélère la cadence,
Je déploie et balance mes c***tails d'arrogance,
Dés lors qu'aucun de ces pions
Ne s'avise d'essayer de me faire la leçon...!
Les bouteilles tourbillonnent
Au bout de mes doigts, du haut de mon trône,
J'enflamme et mène le bal dans une envolée infernale,
Brisant en un éclair l'a**aut des emporteurs de verres,
J'attrape, mélange, déverse,
J'attaque, je touche et blesse...
Fin de la scène, les lumières s'éteignent,
Et dans mon dos s'abaisse le rideau,
Mon comptoir brille, les verres scintillent,
Je m'éclipse sans malice.
Je retrouve mon chapeau Navana,
En laissant derrière moi mes rancoeurs journalières,
Pour aller boire un godet
Et offrir ma tournée aux compagnons de galère.
Pas si méchant...
Un rien grinçant...
Je n'y peux rien, je suis comme ça,
Que m'importe si l'on dit de moi !
Que je suis un clown, un clown de bois,
Qui tourne et qui jongle derrière son comptoir,
Que je suis le fou, le fou du roi,
Qui saute et s'agite sans qu'on le voit,
Ignorant de mauvaise foi, qui jamais ne se trompe
Et compte sur ses doigts,
Chasseur de donzelles et parfois
Récoltant les fruits de la gueule de bois !