Comment peux-tu envier son sort ?
Et vouloir vivre les dernières heures,
D'un misérable condamné à mort.
L'envie est-elle plus forte que la peur ?
Condamné à mort par injection ; prisonnier Dan, matricule 421 PECA C'était cet homme que j'avais choisi ; coups et blessures entraînant la mort, attaques à main armée, viols en tout genres... a**ez de délits pour être condamné à mort.
Les derniers jours, les dernières heures de sa vie, dans le couloir de la mort m'intéressaient au plus haut point. Je voulais comprendre, savoir ce qui se passait dans le subconscient d'un homme en combinaison orange, avançant vers une mort certaine.
Vivre ses derniers instants côte à côte, face à face, guettant ses moindres mouvements, ses réactions un peu comme une veuve noire attendant la défaillance de sa proie prise dans sa toile, pour la vider de toute force, de toute vie. Il semblait résigné, ne comprenant pas tout ce qui lui arrivait. Les nuits je les passais à écouter les pas qu'il faisait en long et en large, dans ce couloir froid à deux portes, aux murs ocres, aux néons fades, au sol recouvert de centaines de regards baissés, usé de semelles traînant des pieds, face à un destin souvent irréversible.
J'imaginais mal un jour avoir envie de passer un moment dans cette antichambre de la mort. Mais toutes les affaires traitées à ce jour devaient me monter à la tête. Etais-je devenu fou ? Ou alors curieux de choses malsaines, dénuées de tous sens pour un être normal.
Normal, où est la normalité dans l'esprit d'un avocat s'intéressant à ce condamné à mort ou celui d'un malfrat ? Sans raison...
Qui peut dire ce qui est vraiment normal dans ton esprit torturé d'avocat sans morale ?
Les derniers jours, les dernières heures de sa vie, dans le couloir de la mort m'intéressaient au plus haut point. Je voulais comprendre, savoir ce qui se passait. J'imaginais mal un jour avoir envie de passer un moment dans cette antichambre de la mort. Mais toutes les affaires traitées à ce jour devaient me monter à la tête. Etais-je devenu fou?
Et vouloir vivre les dernières heures,
D'un misérable condamné à mort.
L'envie est-elle plus forte que la peur ?
Condamné à mort par injection ; prisonnier Dan, matricule 421 PECA C'était cet homme que j'avais choisi ; coups et blessures entraînant la mort, attaques à main armée, viols en tout genres... a**ez de délits pour être condamné à mort.
Les derniers jours, les dernières heures de sa vie, dans le couloir de la mort m'intéressaient au plus haut point. Je voulais comprendre, savoir ce qui se passait dans le subconscient d'un homme en combinaison orange, avançant vers une mort certaine.
Vivre ses derniers instants côte à côte, face à face, guettant ses moindres mouvements, ses réactions un peu comme une veuve noire attendant la défaillance de sa proie prise dans sa toile, pour la vider de toute force, de toute vie. Il semblait résigné, ne comprenant pas tout ce qui lui arrivait. Les nuits je les passais à écouter les pas qu'il faisait en long et en large, dans ce couloir froid à deux portes, aux murs ocres, aux néons fades, au sol recouvert de centaines de regards baissés, usé de semelles traînant des pieds, face à un destin souvent irréversible.
J'imaginais mal un jour avoir envie de passer un moment dans cette antichambre de la mort. Mais toutes les affaires traitées à ce jour devaient me monter à la tête. Etais-je devenu fou ? Ou alors curieux de choses malsaines, dénuées de tous sens pour un être normal.
Normal, où est la normalité dans l'esprit d'un avocat s'intéressant à ce condamné à mort ou celui d'un malfrat ? Sans raison...
Qui peut dire ce qui est vraiment normal dans ton esprit torturé d'avocat sans morale ?
Les derniers jours, les dernières heures de sa vie, dans le couloir de la mort m'intéressaient au plus haut point. Je voulais comprendre, savoir ce qui se passait. J'imaginais mal un jour avoir envie de passer un moment dans cette antichambre de la mort. Mais toutes les affaires traitées à ce jour devaient me monter à la tête. Etais-je devenu fou?