Fermes les yeux...
Vidé de toute vie, vidé même d'envie, déçu par ma vie, déçu par autrui.
Seul dans mon esprit, seul dans ma chambre, je vois mon existence qui défile devant moi. Je n'ai plus envie d'y croire, plus envie de voir. Je sombre dans une paresse emplie de désespoir. Lentement, je touche le fond que je croyais si loin de moi et qui se rapproche pas à pas.
Laissez-moi partir, m'accuser d'avoir toujours défendu d'autres causes avant la mienne.
Je plaide coupable. Comment me détruire, moi qui était si fort ? Comment en finir, sans laisser de remords ? Quitter cette existence, quitter cette souffrance, celle qui, avant, comblaient mes audiences.
Vu d'ici, la mort parait si belle.
Vu d'ici, on dirait qu'elle t'appelle.
De l'autre côté, la peur n'existe pas.
Et si l'on ferme les yeux, on pourrait passer au-delà.
De l'autre côté, le temps n'existe pas.
Et si ça n'en vaut plus la peine,
Fermes les yeux,
Peu importe quand ni comment,
Si plus rien ne te retient, alors c'est le moment.
Vidé de toute vie, vidé même d'envie, déçu par ma vie, déçu par autrui. Oublié de tous, oublié de vivre, délaissé mon avis, personne ne l'attend cette fois-ci. Partir sans être un lâche, sans même faire un carnage. Suivre mon destin, ou bien le contrôler. Mourir de mes mains, ou laisser le temps passer de l'autre côté du néant.
Loin d'ici, la mort enfin t'appelle.
De l'autre côté, la peur n'existe pas.
Et si l'on ferme les yeux, on pourrait passer au-delà.
De l'autre côté, le temps n'existe pas.
Et si ça n'en vaut plus la peine,
Fermes les yeux,
Peu importe quand ni comment,
Si plus rien ne te retient, ouvre-toi au néant...
Vidé de toute vie, vidé même d'envie, déçu par ma vie, déçu par autrui.
Seul dans mon esprit, seul dans ma chambre, je vois mon existence qui défile devant moi. Je n'ai plus envie d'y croire, plus envie de voir. Je sombre dans une paresse emplie de désespoir. Lentement, je touche le fond que je croyais si loin de moi et qui se rapproche pas à pas.
Laissez-moi partir, m'accuser d'avoir toujours défendu d'autres causes avant la mienne.
Je plaide coupable. Comment me détruire, moi qui était si fort ? Comment en finir, sans laisser de remords ? Quitter cette existence, quitter cette souffrance, celle qui, avant, comblaient mes audiences.
Vu d'ici, la mort parait si belle.
Vu d'ici, on dirait qu'elle t'appelle.
De l'autre côté, la peur n'existe pas.
Et si l'on ferme les yeux, on pourrait passer au-delà.
De l'autre côté, le temps n'existe pas.
Et si ça n'en vaut plus la peine,
Fermes les yeux,
Peu importe quand ni comment,
Si plus rien ne te retient, alors c'est le moment.
Vidé de toute vie, vidé même d'envie, déçu par ma vie, déçu par autrui. Oublié de tous, oublié de vivre, délaissé mon avis, personne ne l'attend cette fois-ci. Partir sans être un lâche, sans même faire un carnage. Suivre mon destin, ou bien le contrôler. Mourir de mes mains, ou laisser le temps passer de l'autre côté du néant.
Loin d'ici, la mort enfin t'appelle.
De l'autre côté, la peur n'existe pas.
Et si l'on ferme les yeux, on pourrait passer au-delà.
De l'autre côté, le temps n'existe pas.
Et si ça n'en vaut plus la peine,
Fermes les yeux,
Peu importe quand ni comment,
Si plus rien ne te retient, ouvre-toi au néant...