J'ai vu des victoires,
et j'ai vu des défaites,
j'ai vu la ville en larme et j'ai vu les rues en fête, j'ai vu les cris de rage et la révolte sous les sifflets, les gorges griffées et les abrutis s'étriper.
J'ai juste le RMI et j'suis là tous les week-ends,
qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'ils gagnent, qu'ils perdent, j'suis là dans tous les stades,
et j'viens pour le crier,
j'ai ce blason dans l'coeur et j'veux le voir briller en affrontant le coeur.
Depuis l'époque du lycée dans les pesages,
à aujourd'hui avec mon gosse à des places un peu plus sages.
J'ai touché le ciel d'Europe, un soir de 93 bordel en boite et frein dans le rove.
Puis j'me suis marié,
pas l'temps de l'éviter,
soit disant j'buvais trop ma princesse elle m'a quitté. Tu vois tout ce qui m'reste,
mon travail à la chaine, un p't** de 10 ans que j'aime et un p***** de soir par s'maine.
Ma vie te parait p't**e?
Alors pense comme tu le sens, moi d'bout dans le stade bouillant j'ai l'impression d'être grand.
Parce qu'ils ont lu 2 livres, ils se la pètent comme des héros...
Riant de mon plaisir simple, ils me prennent pour un blaireau.
--- Refrain ---
Quand j'rentre avec la foi, pression pour mettre le fire dans les parties. Là sans concession ce soir on porte avec la voix les lions qui mouillent le maillot quand c'est parti. Quoiqu'il arrive. Oh oh.
--- ---
Les passagers du vol 602 à destination de Bastia sont priés de se présenter à l'embarquement porte 4.
Quoiqu'il arrive,
j'devais être à Bastia,
tant pis s'il a dit,
qu'il m'foutrait un blâme si j'quittais mon poste à midi.
Les pieds en Corse j'rejoins le beauf, le frère de mon ex,
un supporter Bastiais étrange contexte...
On va boire un p't** coup, il m'file mon billet, il m'dit que c'est un cadeau alors on se dispute pour payer.
Allez on lève le camp laisse nos kawas sous les feuillages,
Partir un peu plutôt pour esquiver l'embouteillage.
Le parking poussiéreux,
la fouille des CRS,
ça y est je suis dans le stade, ce soir c'est l'ambiance de rêve.
Et quand la clameur gronde,
ça bouge sous nos pieds, la tribune gonflée de monde donne l'impression de basculer... ça va rien de grave.
3 minutes aprés,
l'atmosphère est chaude,
dans un fracas a**ourdissant, le sol se dérobe.
D'abord le trou noir puis ensuite chercher l'sens
de tous le secours qui s'affairent et le ballet des ambulances.
La chambre de l'hôpital,
et cette douleur dans le dos,
la morphine dans les veines et tout s'chambarde dans mon cerveau.
Le peu d'informations et le sentiment d'être fichu,
quand le docteur dit froidement que je ne marcherais plus.
C'qui me navre dans l'histoire,
c'est que des gens, comme moi, modestes, pour du fric on les presse, passionnés on les délaisse.
Je ne veux pas être star, ni qu'on me traite comme un malade, a**is dans mon fauteuil roulant ma voix découvre dans le stade...
--- Refrain --- (x3)
et j'ai vu des défaites,
j'ai vu la ville en larme et j'ai vu les rues en fête, j'ai vu les cris de rage et la révolte sous les sifflets, les gorges griffées et les abrutis s'étriper.
J'ai juste le RMI et j'suis là tous les week-ends,
qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'ils gagnent, qu'ils perdent, j'suis là dans tous les stades,
et j'viens pour le crier,
j'ai ce blason dans l'coeur et j'veux le voir briller en affrontant le coeur.
Depuis l'époque du lycée dans les pesages,
à aujourd'hui avec mon gosse à des places un peu plus sages.
J'ai touché le ciel d'Europe, un soir de 93 bordel en boite et frein dans le rove.
Puis j'me suis marié,
pas l'temps de l'éviter,
soit disant j'buvais trop ma princesse elle m'a quitté. Tu vois tout ce qui m'reste,
mon travail à la chaine, un p't** de 10 ans que j'aime et un p***** de soir par s'maine.
Ma vie te parait p't**e?
Alors pense comme tu le sens, moi d'bout dans le stade bouillant j'ai l'impression d'être grand.
Parce qu'ils ont lu 2 livres, ils se la pètent comme des héros...
Riant de mon plaisir simple, ils me prennent pour un blaireau.
--- Refrain ---
Quand j'rentre avec la foi, pression pour mettre le fire dans les parties. Là sans concession ce soir on porte avec la voix les lions qui mouillent le maillot quand c'est parti. Quoiqu'il arrive. Oh oh.
--- ---
Les passagers du vol 602 à destination de Bastia sont priés de se présenter à l'embarquement porte 4.
Quoiqu'il arrive,
j'devais être à Bastia,
tant pis s'il a dit,
qu'il m'foutrait un blâme si j'quittais mon poste à midi.
Les pieds en Corse j'rejoins le beauf, le frère de mon ex,
un supporter Bastiais étrange contexte...
On va boire un p't** coup, il m'file mon billet, il m'dit que c'est un cadeau alors on se dispute pour payer.
Allez on lève le camp laisse nos kawas sous les feuillages,
Partir un peu plutôt pour esquiver l'embouteillage.
Le parking poussiéreux,
la fouille des CRS,
ça y est je suis dans le stade, ce soir c'est l'ambiance de rêve.
Et quand la clameur gronde,
ça bouge sous nos pieds, la tribune gonflée de monde donne l'impression de basculer... ça va rien de grave.
3 minutes aprés,
l'atmosphère est chaude,
dans un fracas a**ourdissant, le sol se dérobe.
D'abord le trou noir puis ensuite chercher l'sens
de tous le secours qui s'affairent et le ballet des ambulances.
La chambre de l'hôpital,
et cette douleur dans le dos,
la morphine dans les veines et tout s'chambarde dans mon cerveau.
Le peu d'informations et le sentiment d'être fichu,
quand le docteur dit froidement que je ne marcherais plus.
C'qui me navre dans l'histoire,
c'est que des gens, comme moi, modestes, pour du fric on les presse, passionnés on les délaisse.
Je ne veux pas être star, ni qu'on me traite comme un malade, a**is dans mon fauteuil roulant ma voix découvre dans le stade...
--- Refrain --- (x3)