Depuis le Golgotha, j'ai observé l'éclipse divine
Tu as sculpté ma croix dans le bois de Thèbes
Sondant les abysses de la déprécation
Et pleurant les larmes de l'anathème
J'ai maudit le spectre de ton immanence
Dans l'observance des rites de la disgrâce
J'ai été le héraut d'un mysticisme de la ruine,
Un prêtre de la ténébreuse Discorde,
Noyant mes sens dans les affres de sa chevelure méandreuse
J'ai révéré l'effigie morbide du fatum
Célébrant l'imminence de l'ordalie funeste
Qui révèle la tragédie de la déchéance de l'avatar
Mon élection proclamée par l'Ineffable,
Consacrée dans le sang et l'opprobre de l'existence
Mon corps brûle du feu ardent des séraphins en gloire,
Laissé à l'abandon au coeur des limbes triomphants
Mon être en transverbération contemple les flammes de l'aversion
Mes lamentations résonnent en frénésie devant les vestiges du tombeau
Ondoyant et colossal, le serpent des abîmes m'accueille
Ses mâchoires putrides distillent le venin de l'âpre vérité
Offert en proie au fanatisme des féroces Érinyes
Je savoure l'extase du déchirement sépulcral
O ΔΡΑΚΩΝ O ΜΕΓΑΣ!
Dans l'errance nocturne, j'ai déchiffré le palimpseste de ma chair
Immergé dans les eaux du Styx puis hissé sur le pavois en apothéose
Le glaive de l'arrogance pointé vers les sentinelles de la dissolution
Pour affirmer l'imperium des meilleurs, sous l'étendard de la haine immortelle
Mon être en transverbération contemple les flammes de l'aversion
Mes lamentations résonnent en frénésie devant les vestiges du tombeau
Je suis semblable à l'or trois fois essayé et sept fois purifié par le feu
Transfiguré par l'irrévérence au purgatoire car j'ai vu le visage de Dieu
Tu as sculpté ma croix dans le bois de Thèbes
Sondant les abysses de la déprécation
Et pleurant les larmes de l'anathème
J'ai maudit le spectre de ton immanence
Dans l'observance des rites de la disgrâce
J'ai été le héraut d'un mysticisme de la ruine,
Un prêtre de la ténébreuse Discorde,
Noyant mes sens dans les affres de sa chevelure méandreuse
J'ai révéré l'effigie morbide du fatum
Célébrant l'imminence de l'ordalie funeste
Qui révèle la tragédie de la déchéance de l'avatar
Mon élection proclamée par l'Ineffable,
Consacrée dans le sang et l'opprobre de l'existence
Mon corps brûle du feu ardent des séraphins en gloire,
Laissé à l'abandon au coeur des limbes triomphants
Mon être en transverbération contemple les flammes de l'aversion
Mes lamentations résonnent en frénésie devant les vestiges du tombeau
Ondoyant et colossal, le serpent des abîmes m'accueille
Ses mâchoires putrides distillent le venin de l'âpre vérité
Offert en proie au fanatisme des féroces Érinyes
Je savoure l'extase du déchirement sépulcral
O ΔΡΑΚΩΝ O ΜΕΓΑΣ!
Dans l'errance nocturne, j'ai déchiffré le palimpseste de ma chair
Immergé dans les eaux du Styx puis hissé sur le pavois en apothéose
Le glaive de l'arrogance pointé vers les sentinelles de la dissolution
Pour affirmer l'imperium des meilleurs, sous l'étendard de la haine immortelle
Mon être en transverbération contemple les flammes de l'aversion
Mes lamentations résonnent en frénésie devant les vestiges du tombeau
Je suis semblable à l'or trois fois essayé et sept fois purifié par le feu
Transfiguré par l'irrévérence au purgatoire car j'ai vu le visage de Dieu