Dates de péremptions, quotas,
Emballages abimés,
Surproduction et fin de marchés,
Vos poubelles se remplissent
De vos invendables et invendus.
Une frontale a la place des yeux,
On ne crache pas sur vos rebuts.
Sur qu' le shopping est moins elegant.
On veut nous voir faire des emplettes,
Mais on n'peut pas ou on n'veut pas,
Et on plonge, tête la première,
Bras en avant et mains ouvertes,
Sans scrupules et sans honte,
On remplit nos frigos,
En recyclant les déchets du capital,
Nos placards sont les poubelles des bourgeois.
Alors à grands coups d'javel,
De grilles, de cadenas,
De détecteurs de mouvements,
De vigiles bienveillants,
Vous protégez vos bennes,
Parce-qu'on n'a qu'à aller trimer
Pour pouvoir acheter vos merveilles
Parce-qu'on profite,
Nous, les parasites,
Sans passer par la caisse,
C'qui n'est pas acheté, c'est du vol.
Et quand ce n'est plus suffisant,
Vous appelez les keufs,
Et vous collez des travaux d'interet generaux,
Reintegrez les marginaux.
Faut-il en rire ou en pleurer,
On atteint le sommet,
Du pitoyable, du lamentable,
Vous en êtes à surveiller
Ce que, pourtant, vous destinez
A être broyé, incineré.
Des forts knox à poubelles,
Des déchets grillagés,
Avez-vous si peur de nous
Ou du manque a gagner?
Qu'est-ce qui se passe dans vos têtes
De patrons des temples de consommation?
" J'te laisserais meme pas mes miettes
Ma poubelle à moi, c'est toi,
Tu n'es pas sans savoir que
Le prol' est la poubelle du bourgeois "
Emballages abimés,
Surproduction et fin de marchés,
Vos poubelles se remplissent
De vos invendables et invendus.
Une frontale a la place des yeux,
On ne crache pas sur vos rebuts.
Sur qu' le shopping est moins elegant.
On veut nous voir faire des emplettes,
Mais on n'peut pas ou on n'veut pas,
Et on plonge, tête la première,
Bras en avant et mains ouvertes,
Sans scrupules et sans honte,
On remplit nos frigos,
En recyclant les déchets du capital,
Nos placards sont les poubelles des bourgeois.
Alors à grands coups d'javel,
De grilles, de cadenas,
De détecteurs de mouvements,
De vigiles bienveillants,
Vous protégez vos bennes,
Parce-qu'on n'a qu'à aller trimer
Pour pouvoir acheter vos merveilles
Parce-qu'on profite,
Nous, les parasites,
Sans passer par la caisse,
C'qui n'est pas acheté, c'est du vol.
Et quand ce n'est plus suffisant,
Vous appelez les keufs,
Et vous collez des travaux d'interet generaux,
Reintegrez les marginaux.
Faut-il en rire ou en pleurer,
On atteint le sommet,
Du pitoyable, du lamentable,
Vous en êtes à surveiller
Ce que, pourtant, vous destinez
A être broyé, incineré.
Des forts knox à poubelles,
Des déchets grillagés,
Avez-vous si peur de nous
Ou du manque a gagner?
Qu'est-ce qui se passe dans vos têtes
De patrons des temples de consommation?
" J'te laisserais meme pas mes miettes
Ma poubelle à moi, c'est toi,
Tu n'es pas sans savoir que
Le prol' est la poubelle du bourgeois "