Depuis toujours, tu ne m'auras jamais laissé le choix, c'est ainsi et crois-moi, je ne t'en veux pas. sans p***oncer un mot, tu restes plantée là, à me pousser vers le haut, me tirer vers le bas. Ô toi ma folie, tu me conduis, je te suis aussi longtemps que tu donneras un non-sens à ma vie. dans tes ombres noires et blanches, dans ces moments de silence et ton goût des métamorphoses, quand tu m'aspires sans que j'y pense à nouveau. dans la même danse, là où par-dessus tout, ta volonté s'impose. Ô toi ma folie, tu m'envahis, j'obéis. aussi longtemps que tu donneras un non-sens à ma vie. est-ce une peine ou une chance ? je ne connaîtrais pas autrement, autre chose. contrôle mes égareements, abuse ma conscience, mais emmène-moi encore plus loin si tu l'oses. Ô toi ma folie, tu m'enfuis, je t'en prie. aussi longtemps que tu donneras un non-sens à ma vie. tu es la sève, je suis le fruit, tu es l'essence, je suis le cri. tu es l'absence et l'interdit, je crève d'envie, je crève d'ennui. je veux des parfums sur ma route, enlève-moi une fois pour toutes, la vérité n'existe pas. ce monde est trop triste et trop plat, je ne crois plus ce que je vois. je te veux toute, je suis à toi. ma folie.