Elle vient s'a**eoir sur un banc
Elle porte une broche d'argent
On dirait qu'elle a mis du noir
Sur ses cheveux blancs
Quelques fois elle montre les dents
Elle sourit à peine aux enfants
Et quand un c***n s'approche d'elle
Ce n'est jamais qu'en passant
Elle fait des dessins dans le sable
Avec ses talons hauts
Sans faire exprès elle enterre les miettes
Des oiseaux
Elle est tout habillée de noir
Sans âge comme les sans espoir
Elle dit bonjour d'un geste vague
De sa main gantée de velours
Elle a comme une ride au front
Les yeux fixés vers l'horizon
Aux frontières de nulle part
Elle a dans le regard
L'aube d'Espagne à Santiago
Le vent de la colère et tout un peuple
De corbeaux
Boulevard des Capucines
Les fleurs avaient parfum de Chine
C'est elle qui portait le drapeau noir de ses enfants
Elle a la bouche résignée
Des femmes qui ont trop aimé
Le mauvais goût des adultères
Et des défaites passées
Elle a tous les enfants du monde
Sans avoir enfanté
Mais ils portent l'espoir et son nom
Liberté
Elle porte une broche d'argent
On dirait qu'elle a mis du noir
Sur ses cheveux blancs
Quelques fois elle montre les dents
Elle sourit à peine aux enfants
Et quand un c***n s'approche d'elle
Ce n'est jamais qu'en passant
Elle fait des dessins dans le sable
Avec ses talons hauts
Sans faire exprès elle enterre les miettes
Des oiseaux
Elle est tout habillée de noir
Sans âge comme les sans espoir
Elle dit bonjour d'un geste vague
De sa main gantée de velours
Elle a comme une ride au front
Les yeux fixés vers l'horizon
Aux frontières de nulle part
Elle a dans le regard
L'aube d'Espagne à Santiago
Le vent de la colère et tout un peuple
De corbeaux
Boulevard des Capucines
Les fleurs avaient parfum de Chine
C'est elle qui portait le drapeau noir de ses enfants
Elle a la bouche résignée
Des femmes qui ont trop aimé
Le mauvais goût des adultères
Et des défaites passées
Elle a tous les enfants du monde
Sans avoir enfanté
Mais ils portent l'espoir et son nom
Liberté