Rappeur fanatique
Maître en phonétique
Rimeur ironique
Poète diabolique
Un brin cynique
Un habitué de la scène
Mais pas un vétéran
Des bits, des rimes et
Des quatrains de plus près de 7 ans
Alors vous qui critiquez
Ma musique samplée
Dorénavant sachez que je refuserai d'écouter
Les ânes qui se pâment
Quant au savoir et qui me blâment
Je ne prête aucune attention
Aux dires hypocrites des profanes
Car j'ai le son qui pousse
Epouse le swing de mes rimes
Question d'habitude acquise par des années de trime
J'ai de beaux lyrics dans ma cafetière et
Je t'en sers une tasse
Déguste-le à la petite cuillère
Mais cela n'a pas toujours été facile
La musique est loin d'être un chemin bordé de tulipes
A force de persévérance
Beaucoup de travail et de la chance
On a commencé à récolter les fruits
De l'endurance
Pourrais-je regretter un jour ce que j'ai fait ?
Jamais, j'ai trop donné,
Trop sacrifié pour ce métier
Les hauts et les bas se sont succédés
Les désillusions les motivations se sont enchaînées
Et j'ai
Toujours essayé de garder à l'esprit
Les montées, les descentes que j'ai dû affronter dans la vie
Je sais aussi que mon périple est loin d'être fini
Car, comme le soleil efface la nuit,
Un jour tu pleures, un jour tu ris
Je me rappelle encore
Quand j'étais à l'école
Les livres, la lecture,
J'en avais ras le bol
Jamais de devoirs rendus
Ils ne savaient plus que faire de moi
Leur cause était perdue
J'ai donné du fil à retordre à mes parents
J'ai bien mérité les roustes que j'ai prises à présent
Je l'avoue, j'ai déconné pendant pas mal de temps
Mais si c'était à refaire, j'en referais autant
Puis j'ai grandi
Maintenant c'est fini les conneries
Je suis le seul concerné par le chemin que je choisis
On me juge bizarre, quelques fois marginal
Les têtes vides pensent je ne suis pas leur égal
Parce que je vis autrement
M'habille différemment
Que je ne corresponds pas aux critères du moment
Qu'importe, je ne changerai pas pour un empire
Car qui sait demain ce que je pourrais devenir
Ainsi je vis pleinement
Mais n'oublie pas pour autant
Que ma destinée est soumise aux bon vouloir du temps
Tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir, c'est la vie
Un jour tu vis, un jour tu meurs
Un jour tu pleures, un jour tu ris
J'ai fait cette p***** d'armée
Qui ne m'a rien apporté
On m'a forcé 365 jours à ne rien glander
« Cela fera de vous des hommes »
Là, ils font fausse route
Ce n'est rien d'autre qu'un an de perdu
Dans une vie déjà trop courte,
Puis j'ai dû bosser
Qu'est ce que j'en ai bavé
Huit heures par jour dans un satané atelier
Un chef collé à mon dos toute la sainte journée
A frapper sur la tôle à grands coups de maillet
J'ai conscience que la place que j'occupe aujourd'hui
N'est que la somme de tout ce que j'ai vécu jadis
Oui, je fus alors bien inspiré
Car je n'ai pas tenu compte de ce qui se disait
En ce temps-là
Je les entends encore
« Allons, ça ne marchera pas,
C'est une musique de jeunes qui ne durera pas 6 mois »
Leur scepticisme n'a pas eu raison de ma foi
Jusqu'à présent j'ai eu raison, je touche du bois
Je commets des erreurs, j'ai des satisfactions
Mais je n'ai rien sur la conscience
Pas de crimes dans mon horizon
Mes chutes ont renforcé mon mental
Ce qui me fait penser à présent
Que certaines ne me firent moins mal
Alors je m'éclate chaque fois que je peux
Car nul ne sait si demain
Le temps sera ensoleillé ou pluvieux
Rien n'est acquis
Rien n'est certain
Rien n'est prédit
Car, comme le soleil chasse la nuit,
Un jour tu pleures, un jour tu ris ....
Maître en phonétique
Rimeur ironique
Poète diabolique
Un brin cynique
Un habitué de la scène
Mais pas un vétéran
Des bits, des rimes et
Des quatrains de plus près de 7 ans
Alors vous qui critiquez
Ma musique samplée
Dorénavant sachez que je refuserai d'écouter
Les ânes qui se pâment
Quant au savoir et qui me blâment
Je ne prête aucune attention
Aux dires hypocrites des profanes
Car j'ai le son qui pousse
Epouse le swing de mes rimes
Question d'habitude acquise par des années de trime
J'ai de beaux lyrics dans ma cafetière et
Je t'en sers une tasse
Déguste-le à la petite cuillère
Mais cela n'a pas toujours été facile
La musique est loin d'être un chemin bordé de tulipes
A force de persévérance
Beaucoup de travail et de la chance
On a commencé à récolter les fruits
De l'endurance
Pourrais-je regretter un jour ce que j'ai fait ?
Jamais, j'ai trop donné,
Trop sacrifié pour ce métier
Les hauts et les bas se sont succédés
Les désillusions les motivations se sont enchaînées
Et j'ai
Toujours essayé de garder à l'esprit
Les montées, les descentes que j'ai dû affronter dans la vie
Je sais aussi que mon périple est loin d'être fini
Car, comme le soleil efface la nuit,
Un jour tu pleures, un jour tu ris
Je me rappelle encore
Quand j'étais à l'école
Les livres, la lecture,
J'en avais ras le bol
Jamais de devoirs rendus
Ils ne savaient plus que faire de moi
Leur cause était perdue
J'ai donné du fil à retordre à mes parents
J'ai bien mérité les roustes que j'ai prises à présent
Je l'avoue, j'ai déconné pendant pas mal de temps
Mais si c'était à refaire, j'en referais autant
Puis j'ai grandi
Maintenant c'est fini les conneries
Je suis le seul concerné par le chemin que je choisis
On me juge bizarre, quelques fois marginal
Les têtes vides pensent je ne suis pas leur égal
Parce que je vis autrement
M'habille différemment
Que je ne corresponds pas aux critères du moment
Qu'importe, je ne changerai pas pour un empire
Car qui sait demain ce que je pourrais devenir
Ainsi je vis pleinement
Mais n'oublie pas pour autant
Que ma destinée est soumise aux bon vouloir du temps
Tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir, c'est la vie
Un jour tu vis, un jour tu meurs
Un jour tu pleures, un jour tu ris
J'ai fait cette p***** d'armée
Qui ne m'a rien apporté
On m'a forcé 365 jours à ne rien glander
« Cela fera de vous des hommes »
Là, ils font fausse route
Ce n'est rien d'autre qu'un an de perdu
Dans une vie déjà trop courte,
Puis j'ai dû bosser
Qu'est ce que j'en ai bavé
Huit heures par jour dans un satané atelier
Un chef collé à mon dos toute la sainte journée
A frapper sur la tôle à grands coups de maillet
J'ai conscience que la place que j'occupe aujourd'hui
N'est que la somme de tout ce que j'ai vécu jadis
Oui, je fus alors bien inspiré
Car je n'ai pas tenu compte de ce qui se disait
En ce temps-là
Je les entends encore
« Allons, ça ne marchera pas,
C'est une musique de jeunes qui ne durera pas 6 mois »
Leur scepticisme n'a pas eu raison de ma foi
Jusqu'à présent j'ai eu raison, je touche du bois
Je commets des erreurs, j'ai des satisfactions
Mais je n'ai rien sur la conscience
Pas de crimes dans mon horizon
Mes chutes ont renforcé mon mental
Ce qui me fait penser à présent
Que certaines ne me firent moins mal
Alors je m'éclate chaque fois que je peux
Car nul ne sait si demain
Le temps sera ensoleillé ou pluvieux
Rien n'est acquis
Rien n'est certain
Rien n'est prédit
Car, comme le soleil chasse la nuit,
Un jour tu pleures, un jour tu ris ....