{Refrain:}
Ça s'passe comme ça chez le mac {2x}
Les rues sales du centre ville de Mars est mon turf.
Mac aussi puissant que ce p***** d'argent sur le surf.
J'ai tout pris en main et condés se tâtent.
Pas de racket, je suis libre des vapeurs d'eau écarlate.
Et des tubes de colle, à coups de latte
Les consonnes, les voyelles, sont toutes à quatre pattes.
Proxénète linguistique pur style manteau en fourrure,
Et ma vie, a pris une autre tournure.
Je ne sais pas où cela me mène,
Mais même ceux qui m'aiment me décrivent comme un schizophrène.
J'ai mis les mots au tapin pour la sensation
Au trottoir des syllabes, prostitué la diction.
Les lettres travaillaient pour moi.
Le dico est mon territoire, un pays dont je veux être le roi.
J'ai traité des phrases comme de vraies dames,
Tiré les plus belles pour les mettre en vitrine comme à Amsterdam.
Si tu veux la qualité normale, tu payes cash,
Ça arrache, à consommer avec un tchoc de hash.
J'ai des potes dans la profession, c'est pas la mode
Mais pourquoi crois-tu que DRS s'appelle Mr Claude.
Petit parade avec tes illusions de Benz.
T'es une merde sur le marché parce que tes phrases sont renze.
C'est dommage, t'es guetté par le chômage.
Mon organisation est trop en place et bien trop sauvage.
Ma famille vient de ce quartier, qui faisait peur à h*****
Où la French est née pour niquer la Terre entière.
Je me souviens encore mais pourtant je devais être petit.
Scarface n'est pas un rêve, il existe ici.
L'Italiano prend la relève vingt ans après.
C'est tout un autre monde, c'est tout un autre marché.
Je suis discret, distant, dispo, prêt à disparaître.
Mon discours éternel, seul un rêve peut renaître.
Un jour, sous une forme nouvelle
D'un novice, 26 lettres, 100 000 mots à son service.
N'est pas mac qui veut.
Mais je croise des concurrents sérieux,
Alors je redouble de travail et serre le jeu.
Si tu veux la bombe, tu raques Ronald.
Ça s'passe comme ça chez le mac.
{Refrain}
Le petit noir à tête rasée réapparaît.
Moi non plus j'ai pas changé, toujours prêt à dégainer.
Mon micro branché sur une table envoie le morceau.
Vérifie la console, qu'elle fasse bien son boulot.
Ouais, c'est comme ça avec le mic et les samplers,
Au doigt et à l'œil, alors qui c'est l'empereur.
La MPC travaille pour moi très dur
Et au moindre bug, je la colle au mur, c'est sûr.
La dernière mélodie que j'ai recrutée
S'est prise deux gifles quand elle a refusé de se faire trunkaté.
En fait, je suis le seul boss du matos
Tous les câbles qui font les macs tombent vite sur un os.
Tout le monde y a droit, qu'est-ce que tu crois ?
Les lettres, elles aussi, taffent pour moi.
26 mètres, chacun sa chacune.
Deux claques sur les fesses et vite par ici la thune.
C'est comme ça que dans mon job ça ce passe.
J'ai beaucoup d'employés et je ne paie rien à l'URSSAF
Et je n'ai pas eu depuis longtemps à sévir.
Elles ont réalisé que leur plaisir est de me servir.
Si elles le font bien, je les place dans mes phrases,
Promotion sociale pour elles, pour moi plus de liasses.
Mais le fin du fin, c'est le couplet quand elles y sont arrivé,
C'est qu'elles sont classées top dans mon carnet.
Celles qui attendent de moi un geste en retour
Ont beaucoup d'espoir, d'ailleurs elles courent toujours.
Je table sur la qualité, pas la quantité,
D'un service organisé, créé pour vous faire planer.
On y trouve des plates, des croisées, des embrassées :
Choisissez, chacune d'elle a sa spécialité.
J'ai dû transpirer dur pour y arriver,
Mais ça sert d'avoir de la famille bien placée dans le métier.
Le prox de l'apostrophe, le Jules de la virgule.
J'aurais dû faire du foot, j'ai toujours eu le sens des putes.
Surtout ne viens pas taper à ma porte sans des Deutschmarks.
Ça s'passe comme ça chez le mac.
{Refrain}
Ça s'passe comme ça chez le mac {2x}
Les rues sales du centre ville de Mars est mon turf.
Mac aussi puissant que ce p***** d'argent sur le surf.
J'ai tout pris en main et condés se tâtent.
Pas de racket, je suis libre des vapeurs d'eau écarlate.
Et des tubes de colle, à coups de latte
Les consonnes, les voyelles, sont toutes à quatre pattes.
Proxénète linguistique pur style manteau en fourrure,
Et ma vie, a pris une autre tournure.
Je ne sais pas où cela me mène,
Mais même ceux qui m'aiment me décrivent comme un schizophrène.
J'ai mis les mots au tapin pour la sensation
Au trottoir des syllabes, prostitué la diction.
Les lettres travaillaient pour moi.
Le dico est mon territoire, un pays dont je veux être le roi.
J'ai traité des phrases comme de vraies dames,
Tiré les plus belles pour les mettre en vitrine comme à Amsterdam.
Si tu veux la qualité normale, tu payes cash,
Ça arrache, à consommer avec un tchoc de hash.
J'ai des potes dans la profession, c'est pas la mode
Mais pourquoi crois-tu que DRS s'appelle Mr Claude.
Petit parade avec tes illusions de Benz.
T'es une merde sur le marché parce que tes phrases sont renze.
C'est dommage, t'es guetté par le chômage.
Mon organisation est trop en place et bien trop sauvage.
Ma famille vient de ce quartier, qui faisait peur à h*****
Où la French est née pour niquer la Terre entière.
Je me souviens encore mais pourtant je devais être petit.
Scarface n'est pas un rêve, il existe ici.
L'Italiano prend la relève vingt ans après.
C'est tout un autre monde, c'est tout un autre marché.
Je suis discret, distant, dispo, prêt à disparaître.
Mon discours éternel, seul un rêve peut renaître.
Un jour, sous une forme nouvelle
D'un novice, 26 lettres, 100 000 mots à son service.
N'est pas mac qui veut.
Mais je croise des concurrents sérieux,
Alors je redouble de travail et serre le jeu.
Si tu veux la bombe, tu raques Ronald.
Ça s'passe comme ça chez le mac.
{Refrain}
Le petit noir à tête rasée réapparaît.
Moi non plus j'ai pas changé, toujours prêt à dégainer.
Mon micro branché sur une table envoie le morceau.
Vérifie la console, qu'elle fasse bien son boulot.
Ouais, c'est comme ça avec le mic et les samplers,
Au doigt et à l'œil, alors qui c'est l'empereur.
La MPC travaille pour moi très dur
Et au moindre bug, je la colle au mur, c'est sûr.
La dernière mélodie que j'ai recrutée
S'est prise deux gifles quand elle a refusé de se faire trunkaté.
En fait, je suis le seul boss du matos
Tous les câbles qui font les macs tombent vite sur un os.
Tout le monde y a droit, qu'est-ce que tu crois ?
Les lettres, elles aussi, taffent pour moi.
26 mètres, chacun sa chacune.
Deux claques sur les fesses et vite par ici la thune.
C'est comme ça que dans mon job ça ce passe.
J'ai beaucoup d'employés et je ne paie rien à l'URSSAF
Et je n'ai pas eu depuis longtemps à sévir.
Elles ont réalisé que leur plaisir est de me servir.
Si elles le font bien, je les place dans mes phrases,
Promotion sociale pour elles, pour moi plus de liasses.
Mais le fin du fin, c'est le couplet quand elles y sont arrivé,
C'est qu'elles sont classées top dans mon carnet.
Celles qui attendent de moi un geste en retour
Ont beaucoup d'espoir, d'ailleurs elles courent toujours.
Je table sur la qualité, pas la quantité,
D'un service organisé, créé pour vous faire planer.
On y trouve des plates, des croisées, des embrassées :
Choisissez, chacune d'elle a sa spécialité.
J'ai dû transpirer dur pour y arriver,
Mais ça sert d'avoir de la famille bien placée dans le métier.
Le prox de l'apostrophe, le Jules de la virgule.
J'aurais dû faire du foot, j'ai toujours eu le sens des putes.
Surtout ne viens pas taper à ma porte sans des Deutschmarks.
Ça s'passe comme ça chez le mac.
{Refrain}