- Oh! ce château, comme j'en ai plein le dos !
Demain, je fais couper le cou d'un homme
C'est pourquoi je viens te voir, mon voisin
Pour oublier la loi que l'on tient
Parle-moi de ta femme au jardin
Montre-moi tes canards et ton c***n
On doit m'chercher partout à la cour
J'suis sorti par l'échelle de la tour
Hâte-toi de me faire oublier
Les papiers qu'un roi doit signer
- Oh! majesté, comment vous consoler
Vous avez condamné mon frère
Au soleil levé qui s'en vient
On le pouss'ra en haut des gradins
Dans son cou une corde de lin
De la soie pour attacher ses mains
Je vous prie, continuez vot' chemin
On ne peut unir nos deux chagrins
Vous êtes là pour punir les vilains
Laissez-moi les pleurer tout au moins
- Oh! ce métier, métier de justicier
Demain, je me ferai meunier ou moine
J'échangerais pour un vieux marais
Mon château, ma couronne, mes valets
Pour tes six canards, je donnerais
Les peintures qui ornent mon palais
J'ai lu tous les livres parfaits
Et connu tous les esprits bien faits
Quand je vois ton âne près des roseaux
Je voudrais au monde tourner le dos
- Oh! majesté, chacun son pauvr' métier...
J'ai un trou à creuser: excusez...
Demain, je fais couper le cou d'un homme
C'est pourquoi je viens te voir, mon voisin
Pour oublier la loi que l'on tient
Parle-moi de ta femme au jardin
Montre-moi tes canards et ton c***n
On doit m'chercher partout à la cour
J'suis sorti par l'échelle de la tour
Hâte-toi de me faire oublier
Les papiers qu'un roi doit signer
- Oh! majesté, comment vous consoler
Vous avez condamné mon frère
Au soleil levé qui s'en vient
On le pouss'ra en haut des gradins
Dans son cou une corde de lin
De la soie pour attacher ses mains
Je vous prie, continuez vot' chemin
On ne peut unir nos deux chagrins
Vous êtes là pour punir les vilains
Laissez-moi les pleurer tout au moins
- Oh! ce métier, métier de justicier
Demain, je me ferai meunier ou moine
J'échangerais pour un vieux marais
Mon château, ma couronne, mes valets
Pour tes six canards, je donnerais
Les peintures qui ornent mon palais
J'ai lu tous les livres parfaits
Et connu tous les esprits bien faits
Quand je vois ton âne près des roseaux
Je voudrais au monde tourner le dos
- Oh! majesté, chacun son pauvr' métier...
J'ai un trou à creuser: excusez...