Les nuages aveuglaient les cimes des montagnes
Et la pluie crépitait autour de la maison
Comme un feu sur la mer qu'une barrière de corail
Préservait de nos cœur où couvait un frisson.
D'étranges animaux se jetaient des collines
Rendus fous par la pluie et le bruit des usines
D'où filtraient les désirs aux formes fuselées
Défilant au chevet des animaux blessés.
Des femmes fendaient l'eau sous la chaleur étale
Et donnaient aux marées la saveur du métal ;
En rangs serrés glissant comme des parapentes
Les tentations hélaient les bêtes chancelantes.
Nous restions à l'abri, cloîtrés dans la maison
Contre laquelle la pluie claquait comme une prière
Nous faisant miroiter d'entrer en possession
Des désirs crépitant comme le feu sur la mer.
Mais nous avons tenu et laissé au dedans
Périr comme une plante le frisson qui couvait
Et nous n'envions personne, nos désirs sont fuyants :
Nous ne possédons rien qui nous posséderait.
Et la pluie crépitait autour de la maison
Comme un feu sur la mer qu'une barrière de corail
Préservait de nos cœur où couvait un frisson.
D'étranges animaux se jetaient des collines
Rendus fous par la pluie et le bruit des usines
D'où filtraient les désirs aux formes fuselées
Défilant au chevet des animaux blessés.
Des femmes fendaient l'eau sous la chaleur étale
Et donnaient aux marées la saveur du métal ;
En rangs serrés glissant comme des parapentes
Les tentations hélaient les bêtes chancelantes.
Nous restions à l'abri, cloîtrés dans la maison
Contre laquelle la pluie claquait comme une prière
Nous faisant miroiter d'entrer en possession
Des désirs crépitant comme le feu sur la mer.
Mais nous avons tenu et laissé au dedans
Périr comme une plante le frisson qui couvait
Et nous n'envions personne, nos désirs sont fuyants :
Nous ne possédons rien qui nous posséderait.