On y trouve plein d'objets curieux,
Incroyables, imprévisibles,
Un mystère pour ma très humble cervelle !
C'est un monde unique,
Absolument fantastique,
Et cela va sans dire,
Comme le plus improbable des rêves.
Mais je ne puis me taire,
Ce serait égoïste,
Je vous promets, sur mon crâne,
Que ce monde existe !
Mais... Voyez plutôt.
Ils appellent cette chose un présent.
Et tout commence par une boîte.
- Une boîte ? En acier ? Je proteste !
- Mais est-ce qu'elle donne la peste ?
La peste ? C'est bien, c'est funeste !
- Je vous en prie ! Ce n'est qu'une boîte, enveloppée de papier rouge
Et rehaussée d'une petite boucle !
- Une boucle ?
Pourquoi ?
Quelle horreur !
- Qu'est-ce qu'il y a dedans ?
Qu'est-ce qu'il y a dedans ?
Justement, c'est là le but du jeu !
C'est un chat
- On peut le vendre ?
C'est un rat !
- On peut le pendre ?
Je parie que c'est la tête que j'ai trouvé dans le lac !
Je crois que vous ne comprenez pas !
Laissez-moi vous expliquer ça !
Et faites attention.
Vous prenez une chaussette géante.
Mettez-la comme ça, sur le mur.
- Oh oui ! Avec un pied coupé ?
- Fais voir ça ! Je veux regarder !
- Un pied coupé, couvert de saletés ?
Hmmm... Que je vous explique.
La chaussette contient seulement des jouets,
Ou parfois, des paquets de bonbons !
- Des bonbons ?
Est-ce qu'ils mordent ?
Est-ce qu'ils craquent?
- Ou explosent dans le sac ?
- Ou est-ce qu'ils s'entortillent
Dans les cheveux des petites filles ?
Quelle merveilleuse idée ! Adoptons cette fête !
On pourra s'éclater ! Et perdre la tête !
Pas d'affolement ! Ecoutez bien.
J'ai gardé le meilleur pour la fin.
Oui... Je vais leur en donner
Pour leur argent.
Et voici, mes chers confrères,
La surprise finale.
L'empereur de cette ville heureuse
Est un terrible roi à la voix majestueuse !
Oui...
C'est, du moins, ce que j'ai cru comprendre.
Et ce tyran intrépide
Serait un géant fabuleux
Avec un gros nez rouge et humide !
Une reine l'entraîne au ciel,
Quand les enfants dorment,
Et il porte sa grotte,
Dans ses gras énormes !
C'est là tout ce qu'ils m'ont raconté...
Ce terrifiant prince noir,
Dans les brumes du ciel,
S'envole d'un air b******,
Tel un vautour colossal !
Ce Perce-Oreilles
Est...un...monstre !
Oui, au moins ils ont applaudi,
Même s'ils n'ont rien compris
Au prodigieux sortilège
D'un bonhomme de neige...
Quel dommage...
Incroyables, imprévisibles,
Un mystère pour ma très humble cervelle !
C'est un monde unique,
Absolument fantastique,
Et cela va sans dire,
Comme le plus improbable des rêves.
Mais je ne puis me taire,
Ce serait égoïste,
Je vous promets, sur mon crâne,
Que ce monde existe !
Mais... Voyez plutôt.
Ils appellent cette chose un présent.
Et tout commence par une boîte.
- Une boîte ? En acier ? Je proteste !
- Mais est-ce qu'elle donne la peste ?
La peste ? C'est bien, c'est funeste !
- Je vous en prie ! Ce n'est qu'une boîte, enveloppée de papier rouge
Et rehaussée d'une petite boucle !
- Une boucle ?
Pourquoi ?
Quelle horreur !
- Qu'est-ce qu'il y a dedans ?
Qu'est-ce qu'il y a dedans ?
Justement, c'est là le but du jeu !
C'est un chat
- On peut le vendre ?
C'est un rat !
- On peut le pendre ?
Je parie que c'est la tête que j'ai trouvé dans le lac !
Je crois que vous ne comprenez pas !
Laissez-moi vous expliquer ça !
Et faites attention.
Vous prenez une chaussette géante.
Mettez-la comme ça, sur le mur.
- Oh oui ! Avec un pied coupé ?
- Fais voir ça ! Je veux regarder !
- Un pied coupé, couvert de saletés ?
Hmmm... Que je vous explique.
La chaussette contient seulement des jouets,
Ou parfois, des paquets de bonbons !
- Des bonbons ?
Est-ce qu'ils mordent ?
Est-ce qu'ils craquent?
- Ou explosent dans le sac ?
- Ou est-ce qu'ils s'entortillent
Dans les cheveux des petites filles ?
Quelle merveilleuse idée ! Adoptons cette fête !
On pourra s'éclater ! Et perdre la tête !
Pas d'affolement ! Ecoutez bien.
J'ai gardé le meilleur pour la fin.
Oui... Je vais leur en donner
Pour leur argent.
Et voici, mes chers confrères,
La surprise finale.
L'empereur de cette ville heureuse
Est un terrible roi à la voix majestueuse !
Oui...
C'est, du moins, ce que j'ai cru comprendre.
Et ce tyran intrépide
Serait un géant fabuleux
Avec un gros nez rouge et humide !
Une reine l'entraîne au ciel,
Quand les enfants dorment,
Et il porte sa grotte,
Dans ses gras énormes !
C'est là tout ce qu'ils m'ont raconté...
Ce terrifiant prince noir,
Dans les brumes du ciel,
S'envole d'un air b******,
Tel un vautour colossal !
Ce Perce-Oreilles
Est...un...monstre !
Oui, au moins ils ont applaudi,
Même s'ils n'ont rien compris
Au prodigieux sortilège
D'un bonhomme de neige...
Quel dommage...