Il avait presque vingt ans.
Fallait, fallait voir
Sa gueule : c'était bouleversant.
Fallait voir pour croire,
A l'abri du grand soleil.
Je l'avais pas vu venir.
Ce gosse, c'était une merveille
De le voir sourire.
Voilà que, timidement,
Le Jésus me parle
De tout, de rien, de sa maman.
Tu parles, tu parles.
J'aime beaucoup les enfants.
J'ai l'esprit de famille
Mais j'ai dépassé le temps
De jouer aux billes.
Il avait presque vingt ans
Et la peau si douce.
J'ai cueilli du bout des dents
La fleur de sa bouche
Et j'ai feuilleté pour lui
Un livre d'images
Qu'était pas du tout écrit
Pour les enfants sages.
Tant de jours et tant de nuits.
Donne, mais je te donne,
Lui pour moi, et moi pour lui
Et nous pour personne
Mais il fallait bien qu'un jour,
Je perde mes charmes.
Devant son premier amour,
J'ai posé les armes.
Elle avait presque vingt ans.
Fallait, fallait voir
Sa gueule : c'était bouleversant.
Fallait voir pour croire
Ils avaient tous deux vingt ans
Vingt ans, le bel âge...
Fallait, fallait voir
Sa gueule : c'était bouleversant.
Fallait voir pour croire,
A l'abri du grand soleil.
Je l'avais pas vu venir.
Ce gosse, c'était une merveille
De le voir sourire.
Voilà que, timidement,
Le Jésus me parle
De tout, de rien, de sa maman.
Tu parles, tu parles.
J'aime beaucoup les enfants.
J'ai l'esprit de famille
Mais j'ai dépassé le temps
De jouer aux billes.
Il avait presque vingt ans
Et la peau si douce.
J'ai cueilli du bout des dents
La fleur de sa bouche
Et j'ai feuilleté pour lui
Un livre d'images
Qu'était pas du tout écrit
Pour les enfants sages.
Tant de jours et tant de nuits.
Donne, mais je te donne,
Lui pour moi, et moi pour lui
Et nous pour personne
Mais il fallait bien qu'un jour,
Je perde mes charmes.
Devant son premier amour,
J'ai posé les armes.
Elle avait presque vingt ans.
Fallait, fallait voir
Sa gueule : c'était bouleversant.
Fallait voir pour croire
Ils avaient tous deux vingt ans
Vingt ans, le bel âge...