{Refrain:}
Je rêve d'éclater un type des a**edics
Oui, éclater un type des a**edics
Un bien con, borné, qui veut pas lâcher mon fric
Je rêve d'éclater un type des a**edics
Surtout un qui me sort des excuses en bois
Pour ne pas lâcher le blé qu'il me doit tous les débuts de mois
Je ne sais pas ce qui me retient de l'amocher
Les jours où je suis fauché, lui décrocher un crochet
Le premier pour atténuer sa haine
Qui mijote en lui quand il bloque sur mes chaînes
Ça ne manque pas à chaque fois, car
Selon lui, si je suis ici, je suis forcément un clochard
Un qui me parle mal et qui m'envoie c***r
Cinq fois à la maison chercher des papiers pour me scier
Qui me sort des erreurs plus que louches
Pour ne pas que je touche comme si je lui enlevait le pain de sa bouche
Fils, si tu ne veux pas m'énerver
Raque-moi les francs pour les trois ans où j'ai cotisé
Ce spécimen n'est pas unique
Et malheureusement depuis, une seule idée m'agite
{au Refrain}
Je travaille 12 à 18 heures par jour
Incertain, aléatoire est mon parcours
Mais quand il sonne à 9 heures chez moi, là c'est trop
Puis je me dis que, lui aussi, fait son boulot
Deux heures après, je descends pour chercher mon courrier
Là commence le premier couroux de la journée
J'habite au premier, est-ce trop fatiguant?
Je trouve un avis de passage, motif: absent
Mon colis est parti, plus vite qu'avec Prost
Et moi, comme un pigeon, je fais une heure de queue à la poste
Pense désormais quand tu appuies sur ma sonnerie
Que tu peux morfler pour ce genre de connerie
Plus tard je prends le bus, plus ou moins à l'heure
Essaie de me calmer après le regard du chauffeur
Un vieux maghrébin fait un signe pour monter
Cet âne bâté, s'arrête quinze mètres après l'arrêt
J'ai eu mal au cœur, pas mal de haine aussi
Le vieillard est monté et lui a même dit merci
L'arrêt d'après les contrôleurs ont investi
Le bus en civils travestis
Sans dire bonjour, devant moi, comme un piquet
D'une vois sèche il m'a dit: "le ticket!"
Les hommes ont un langage afin de communiquer
Et pour la politesse ils ont créé "s'il vous plaît"
Tu voudras bien le dire quand tu vois ma face: OK?
Sinon ticket peut donner un taquet!
Je déteste tous ceux qui se prennent pour des flics
Je ne suis pas méchant mais le respect se mérite
{au Refrain}
Je descends du bus, juste
En face de moi le bâtiment farci de gusses et plein d'astuces
Faire des embûches? Je sais pertinnement
Qu'économiser est une consigne du ministère
Il y a quatre ans, ils m'ont laissé sans un franc
Quand leur patrimoine personnel est un mystère
Le haut de l'Etat me ramène à la raison
Les plus grands voleurs ne sont toujours pas en prison
Ecoutez ces mots! Un sourire? Non, ce serait trop beau
Ils sont réglés et nous parlent comme à des robots
J'en ai a**ez de faire les frais de l'humeur de ces gens
Je le sens, je vais casser des dents
Que les exception dans ces professions m'excusent
Mais c'était un devoir de parler de ceux qui abusent
Il fût un temps, j'étais diplomate et passif
Je suis agressif avec les écorchés vifs
{au Refrain}
Je rêve d'éclater un type des a**edics
Oui, éclater un type des a**edics
Un bien con, borné, qui veut pas lâcher mon fric
Je rêve d'éclater un type des a**edics
Surtout un qui me sort des excuses en bois
Pour ne pas lâcher le blé qu'il me doit tous les débuts de mois
Je ne sais pas ce qui me retient de l'amocher
Les jours où je suis fauché, lui décrocher un crochet
Le premier pour atténuer sa haine
Qui mijote en lui quand il bloque sur mes chaînes
Ça ne manque pas à chaque fois, car
Selon lui, si je suis ici, je suis forcément un clochard
Un qui me parle mal et qui m'envoie c***r
Cinq fois à la maison chercher des papiers pour me scier
Qui me sort des erreurs plus que louches
Pour ne pas que je touche comme si je lui enlevait le pain de sa bouche
Fils, si tu ne veux pas m'énerver
Raque-moi les francs pour les trois ans où j'ai cotisé
Ce spécimen n'est pas unique
Et malheureusement depuis, une seule idée m'agite
{au Refrain}
Je travaille 12 à 18 heures par jour
Incertain, aléatoire est mon parcours
Mais quand il sonne à 9 heures chez moi, là c'est trop
Puis je me dis que, lui aussi, fait son boulot
Deux heures après, je descends pour chercher mon courrier
Là commence le premier couroux de la journée
J'habite au premier, est-ce trop fatiguant?
Je trouve un avis de passage, motif: absent
Mon colis est parti, plus vite qu'avec Prost
Et moi, comme un pigeon, je fais une heure de queue à la poste
Pense désormais quand tu appuies sur ma sonnerie
Que tu peux morfler pour ce genre de connerie
Plus tard je prends le bus, plus ou moins à l'heure
Essaie de me calmer après le regard du chauffeur
Un vieux maghrébin fait un signe pour monter
Cet âne bâté, s'arrête quinze mètres après l'arrêt
J'ai eu mal au cœur, pas mal de haine aussi
Le vieillard est monté et lui a même dit merci
L'arrêt d'après les contrôleurs ont investi
Le bus en civils travestis
Sans dire bonjour, devant moi, comme un piquet
D'une vois sèche il m'a dit: "le ticket!"
Les hommes ont un langage afin de communiquer
Et pour la politesse ils ont créé "s'il vous plaît"
Tu voudras bien le dire quand tu vois ma face: OK?
Sinon ticket peut donner un taquet!
Je déteste tous ceux qui se prennent pour des flics
Je ne suis pas méchant mais le respect se mérite
{au Refrain}
Je descends du bus, juste
En face de moi le bâtiment farci de gusses et plein d'astuces
Faire des embûches? Je sais pertinnement
Qu'économiser est une consigne du ministère
Il y a quatre ans, ils m'ont laissé sans un franc
Quand leur patrimoine personnel est un mystère
Le haut de l'Etat me ramène à la raison
Les plus grands voleurs ne sont toujours pas en prison
Ecoutez ces mots! Un sourire? Non, ce serait trop beau
Ils sont réglés et nous parlent comme à des robots
J'en ai a**ez de faire les frais de l'humeur de ces gens
Je le sens, je vais casser des dents
Que les exception dans ces professions m'excusent
Mais c'était un devoir de parler de ceux qui abusent
Il fût un temps, j'étais diplomate et passif
Je suis agressif avec les écorchés vifs
{au Refrain}